
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Vie chère outre-mer : rien n’est réglé
7 mars 2012, par
Durant 46 jours, les Mahorais sont descendus dans les rues pour dénoncer la cherté de la vie et notamment la flambée des prix des produits alimentaires, du gaz et des carburants. Cette situation passée s’est ancrée à la suite des mouvements de contestation de 2009 aux Antilles et à La Réunion.
Cinq mois après la contestation à Mayotte, les Mahorais pourront de nouveau descendre dans la rue pour manifester contre la flambée des prix qui semble inévitable avant la fin du mois. La tension est montée d’un cran à Mayotte lorsque le personnel de l’Agence de santé, les agents de la Sécurité sociale et de la CAF sont entrés en grève lundi. De plus, l’accord sur le gel des prix arrive à son terme dans quelques jours.
Lutte pour l’égalité salariale
En grève depuis cinq semaines, les agents mahorais de l’Agence de santé de l’océan Indien (ARS-OI) veulent un traitement égalitaire avec leurs homologues réunionnais. Près de 80 personnes (sur 120) occupent les locaux de Mamoudzou et restent déterminées à obtenir le statut de fonctionnaires d’État ou de contractuels, avec les bénéfices d’une indexation et de congés bonifiés. Ainsi, comme l’écrit “Mayotte Hebdo”, « à travail ou mission égale, les agents mahorais ont des salaires plus faibles. Une situation qui ne devrait pas évoluer avant 2015 ». Ce délai est dénoncé par les grévistes dont bon nombre ont plus de vingt ans d’exercice au sein de la DASS. « Attendre jusqu’en 2015, certains seront déjà à la retraite et ne pourront bénéficier de l’intégration », a dénoncé un gréviste.
De leur côté, les salariés de la Caisse de Sécurité sociale de Mayotte, par le biais de leur intersyndicale CGT Ma, Cisma CFDT, UD FO et CFE CGC, ont déposé un préavis de grève illimitée depuis ce lundi 5 mars, a indiqué le quotidien “Malango”. Pour l’heure, les différences salariales restent au cœur des revendications, car les grévistes demandent l’intégration du personnel dans la Convention collective nationale et les avantages qui vont avec en termes de primes et de salaires.
« Il est normal de revendiquer l’alignement des salaires depuis que nous sommes devenus un département », a expliqué Madi M’Collo, représentant de Force ouvrière (FO) à Mayotte, dans “Mayotte Hebdo”. « Quand il s’agit d’avoir des obligations, nous sommes Français, mais quand il s’agit de bénéficier de droits, nous ne le sommes plus. Nous nous sentons mis à l’écart. C’est une forme de discrimination », a-t-il ajouté.
Fin du gel des prix le 22 mars
Syndicats et préfecture sont en désaccord sur le choix du cabinet d’experts qui devra examiner la formation des prix à Mayotte, créant un « malentendu » et des tensions à une dizaine de jours de la fin de l’accord signé le 20 décembre sur le gel des prix.
Cet accord de fin de conflit, signé le 20 décembre, stipulait, selon le Préfet Thomas Degos, qu’une « expertise indépendante extérieure devait se déployer pour pouvoir proposer d’ici le 22 mars prochain, dans le cadre de l’Observatoire des prix, des perspectives, des pistes d’études, des pistes d’aménagement dans le développement de Mayotte », a indiqué le site Podcastjournal. Les propositions de cabinet avoisinent entre 20.000 euros et 268.000 euros, loin de l’enveloppe prévue à l’examen des prix dans le département. Ce malentendu pourrait peser sur la situation, car le gel prend fin le 22 mars et les prix vont remonter à la hausse.
D’ici là, la baisse du prix de neuf produits alimentaires de première nécessité (riz, poulet, bœuf congelé, farine, huile végétale, huile de palme, boîte de tomates, lait et sardines) ainsi que celui du gaz et du sable avait été rendue possible suite aux pressions des syndicats et associations. Si tel était le cas, Madi M’Collo, représentant de FO, « n’exclut pas de nouvelles manifestations ». Voulant éviter un nouveau conflit social, l’État a annoncé que les réductions « seront maintenues jusqu’en mars 2012, date des premiers versements du RSA ».
Céline Tabou
Rappel des faits. Les Mahorais contre la vie chère
Le 21 septembre 2011, les principaux syndicats (CGT Ma, SISMA-CFDT, UTFO, CGC-CFE) et associations de consommateurs, réunis en collectif, appellent à une grève générale à compter du 27 septembre, lors d’une manifestation à Mamoudzou (chef-lieu) contre la vie chère. Ces derniers revendiquent la baisse des prix des produits de première nécessité (poulet, riz, etc.) et des hausses de salaire. Ce ne sera qu’une semaine plus tard, lorsque les manifestations dégénèrent, que s’ouvrent des négociations avec le Préfet Thomas Degos. Le 14 octobre, affront de Marie-Luce Penchard, qui annonce des mesures d’aide aux plus démunis et une enquête sur les marges commerciales réalisées dans l’île. Ces mesures entraient la colère des Mahorais, qui dénoncent le mépris de la ministre. Le mouvement est suspendu en novembre, pour reprendre début décembre 2011, et le 20, un accord sera signé, mais les questions de fond n’auront pas été posées par les autorités qui ont répondu à l’urgence pour apaiser rapidement les tensions. Cependant, la flambée des prix qui devrait arriver d’ici le 22 mars pourrait raviver la contestation.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)