
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Après l’annonce des dernières mesures gouvernementales
27 janvier 2006
Que l’on ne se trompe pas. C’est un véritable séisme social que prépare l’actuel gouvernement, avec les mesures annoncées ces derniers jours par le Premier ministre. Un séisme qui vient de loin. Pour porter loin. Et touchant tout le corps social français.
Les dernières mesures gouvernementales annoncées par Dominique de Villepin dans le domaine social ne sont pas sans rappeler les propos de l’ancien secrétaire général de la CGT, Henri Krasucki, qui, il y a de cela une vingtaine d’années, prédisait déjà, si rien ne changeait vraiment, un "recul de société".
Car, en un mot comme en mille, c’est ce qu’on a appelé "le modèle social français", sérieusement écorné durant cette dernière période qui est aujourd’hui mis à mal et que l’on enterre en grandes pompes. Au nom de la "modernité", car aujourd’hui, quoi qu’on fasse, il faut d’abord être "moderne". Tout cela paré, comme l’enfer en est pavé, des meilleures intentions du monde.
La fin du modèle social français
C’est donc bien pour le moins un changement de société qui s’opère, avec en première ligne de mire, le "modèle social français".
Il ne s’agit pas ici de tomber dans un chauvinisme de circonstance et de bon aloi ; ou encore de vouloir, d’ici, être plus Français que Français, voire jouer sur les contradictions. Non ! La question n’est pas là.
Le "modèle social français" est quelque chose qui vient de loin, de très loin. Qui a été “tricoté” au fil des générations, par des luttes incessantes de plusieurs générations d’hommes et de femmes, prenant appui sur les grands principes hérités de la Révolution française et qui ont contribué à faire la République et la France.
L’exemple de la protection sociale
Un seul exemple : le régime de protection sociale mis en place au lendemain de la fin de la 2ème Guerre mondiale n’est pas arrivé là par hasard. Du fait d’un homme ou d’hommes providentiels. Pas même en raison d’une quelconque "modernité" importée. Non !
C’est le résultat d’un long processus qui avait débuté bien plus d’un siècle avant et qui avait été fait d’avancées successives, résultat de luttes incessantes.
Il en est de même des congés payés, de la durée légale du travail intervenus avant guerre ; ou encore de l’indemnisation des travailleurs privés d’emploi.
Toutes ces mesures, et bien d’autres encore, plongent leurs racines dans des revendications et des batailles menées tout au long du 19ème siècle, voire bien avant.
... la loi du 19 mars 46
Cela est si vrai, au moment où l’on célèbre le 60ème anniversaire de la loi du 19 mars 1946, que c’est justement sur ces acquis et ces valeurs héritées de bien avant que se sont appuyés les travailleurs et les promoteurs de cette loi. Tant à La Réunion qu’aux Antilles et en Guyane d’ailleurs. Et l’on peut même considérer que ces acquis et ces valeurs ont inspiré bien des peuples de l’empire français d’alors.
La bataille pour l’égalité du SMIC, des allocations et prestations familiales et sociales, pour l’égalité du RMI dans la période y a puisé là ses appuis. Sans cela, elle n’aurait pas été possible.
C’est également ce modèle-là qui a inspiré bien des luttes dans bien d’autres pays à travers le monde.
La politique annoncée par le Premier ministre tourne le dos à tous ces acquis et marque là un véritable séisme. Sous couvert de "modernité", sous couvert des meilleures intentions du monde. Mais en réalité, pour se plier aux règles de la mondialisation ultra-libérale.
Le "dialogue social" du fait accompli
Dans ce cadre d’une remise en cause générale et pour atteindre ses objectifs, l’actuel gouvernement n’hésite pas à innover en matière de dialogue social : c’est désormais la politique du fait accompli.
Le gouvernement dispose au Parlement d’une majorité qui lui est acquise, voire soumise. Ce qui n’est pas sans rappeler les majorités godillots d’une certaine époque.
Cela ne lui suffit pas. Il faut aller plus vite encore dans cette dernière phase de remise en cause du "modèle social français". Pour ce faire, il a obtenu de sa majorité de recourir aux ordonnances.
Cette fois cependant, pour parer ses décisions d’un semblant de “concertation”, le Premier ministre demande sur le champ à certains de ses ministres d’engager la concertation avec les "partenaires sociaux". Mais dans la réalité, il s’agit, tout au plus, d’aménagements à ses propres décisions qu’il ne faut surtout pas remettre en cause.
"Hypocrisie"
Après avoir décidé unilatéralement dans un premier temps d’instituer les Contrats nouvelle embauche (CNE), il annonce sa décision de l’étendre - sous la forme de Contrat première embauche (CPE) - aux jeunes de moins de 26 ans. Par ailleurs, il annonce les mesures concernant les "seniors" juste la veille d’une réunion dite de concertation, laquelle était est en cours et qui, donc, n’a plus sa raison d’être.
Sur ce plan, Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, n’a pas tort lorsque dans une interview au journal “Le Monde” (18 janvier) il déclare qu’une "nouvelle fois, les syndicats sont mis devant le fait accompli et confrontés à des décisions unilatérales d’un Premier ministre qui ne cesse de clamer son attachement au dialogue social".
Il s’agit là, en fait, d’un dialogue social du fait accompli. Et Bernard Thibault n’a pas tort de dire qu’"il y a là une hypocrisie".
Isménie
(à suivre)
Du “Monde” aux syndicats
Une "déréglementation sans précédent du marché du travail"
Personne, en France, ne se trompe sur le but de la manœuvre du gouvernement quant à ses dernières réformes sociales déjà prises ou annoncées. C’est ainsi que, rendant compte de la conférence de presse du Premier ministre il y a une dizaine de jours, le journal “Le Monde” titrait dans son édition du soir : "Déréglementation sans précédent du marché du travail". Et l’on pourrait y ajouter : “du droit du travail français”.
D’autant que dans son commentaire, le journal parisien estime que le Premier ministre a fait fi du "risque d’être accusé de “détricoter” un peu plus le Contrat à durée indéterminée". Le "un peu plus" soulignant bien que l’affaire était en cours depuis longtemps.
Les organisations syndicales ne disent pas autre chose.
La protestation des syndicats
Pour la CGT, le CPE va "aggraver la précarité (...), le patronat a donc gagné : le CNE va pouvoir être étendu à la totalité des entreprises et va devenir la forme naturelle d’entrée dans le travail des jeunes".
Pour Force Ouvrière, "entre le Contrat première embauche, le CNE pour les entreprises de moins de 20 salariés qui concerne toutes les classes d’âge, et les CDD seniors, petit bout par petit bout, c’est le CDI qui est remis en cause".
Pour la CFDT, "la précarité va continuer, le Premier ministre l’institutionnalise".
Pour la CFTC, "il semble paradoxal de vouloir lutter contre la précarité par de l’activité précaire en invoquant le cercle vertueux entre confiance croissance et emploi".
L’UNSA, pour sa part, y voit "une généralisation" du CNE et considère qu’"il y a un vrai risque qu’on mette le doigt dans l’engrenage et que soit ouverte une brèche".
La FSU y voit une "généralisation de la précarité pour les jeunes (...) quasi systématiquement condamnés à passer par un sas de la précarité pour accéder à l’emploi et à voir sans cesse reculer la perspective d’un emploi stable".
Pour l’Union des étudiants de France (UNEF), principal syndicat étudiant en France, il s’agit tout simplement "d’une nouvelle mesure d’exception qui va conduire de manière dramatique la jeunesse à une plus grande précarité" et "d’une véritable insulte (car) cette mesure illustre une nouvelle fois l’idée que le gouvernement se fait de la jeunesse : une main-d’œuvre bon marché, une variable d’ajustement pour les entreprises leur permettant d’embaucher sans contrainte et de licencier à tout moment".
Les associations, presque toutes confondues, représentatives des jeunes et des travailleurs privés d’emploi, ne disent pas autre chose et mesurent pleinement le danger que représentent les dernières mesures gouvernementales, sans oublier celle annoncées.
La présidente du MEDEF, Laurence Parisot, montée au créneau lors de l’assemblée générale du MEDEF, le lendemain de la conférence de presse du Premier ministre, ne leur donne pas tort, puisque réclamant l’extension des modalités du CNE à l’ensemble des entreprises et à l’ensemble des salariés !
On comprend mieux la mobilisation en cours des syndicats et associations représentatives de jeunes, d’étudiants et de travailleurs privés d’emploi.
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