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B.T.P. : avancée significative après trois jours de grève
6 mai 2004
Hier matin, beaucoup de travailleurs du Bâtiment et des travaux publics (BTP) en grève se sont massés devant les grilles de la GTOI au Port, entreprise dirigée par le responsable du principal syndicat patronal. Même si les dirigeants syndicaux auraient souhaité que cette troisième journée de mobilisation soit encore plus forte, elle a finalement débouché sur une première avancée.
En effet, hier soir, le préfet a pris l’initiative de proposer aujourd’hui une rencontre aux partenaires sociaux. Cette réunion "technique explicative" sera placée sous l’égide des services de l’État, en la personne du directeur-adjoint du Travail, M. Bentaleb.
Cette proposition de rencontre intervient alors que la journée d’hier a montré que dans le secteur, le dialogue était en panne : aucune proposition concrète de la part des organisations patronales et amertume des grévistes. Le tout agrémenté de dérapages verbaux de la part d’un partenaire (voir encadré).
Rappelons que les représentants des travailleurs revendiquent la signature de la nouvelle convention collective sur la base des engagements actés en décembre dernier par tous les partenaires au terme de 18 mois de négociations. Cela signifie notamment l’application pour tous les travailleurs de trois acquis : les indemnités de déplacement et de transport ainsi que la prime de panier.
Hier matin, devant les grilles de l’entreprise portoise, certains regrettaient que le mouvement ne soit pas plus puissant. René Anélard, dirigeant de la CFTC, se souvient des "grandes batailles" de 1997, 1998 où les avantages ont, dit-il "été arrachés dans la douleur".
Alain Naillet, secrétaire général de la fédération CGTR-BTP, notait pour sa part : "On est moins nombreux qu’hier. Il faut se poser des questions et mobiliser encore et encore", a t-il insisté. Le représentant syndical mettait en garde contre "le découragement" en garantissant une victoire finale "à condition de maintenir la pression".
Les grévistes se dirigeaient ensuite en convoi vers Saint-Denis, où les attendaient les salariés du BTP dionysiens et leurs collègues de l’Est. Au final, ils étaient nombreux à s’être rassemblés devant les grilles de la préfecture.
En fin de matinée, le directeur de cabinet du préfet recevait l’intersyndicale. Au cours de l’entretien de près d’une heure, les dirigeants syndicaux ont rappelé toute l’importance pour la profession d’avoir une nouvelle convention collective. Ils ont surtout souligné qu’ils ne voulaient rencontrer les syndicaux patronaux que pour signer le fameux document. "Il n’est plus temps de négocier sur ce point. On vient pour signer", insistait Pierre Savigny de la CFDT rappelant que le seul point de discussion reste l’augmentation des salaires.
Aux environs de 14 heures, les grévistes restés devant la préfecture regagnaient le Port pour décider des actions à mener dans les prochains jours. Hier soir, la proposition du préfet a montré que la mobilisation a réussi à obtenir un premier résultat. Les organisations patronales sont invitées à venir dialoguer avec les représentants des travailleurs cet après-midi. Il apparaît d’ores et déjà que cette rencontre, placée sous l’égide de la direction du Travail, sera décisive quant au dénouement possible d’un conflit social qui touche un secteur essentiel de notre économie.
L’État s’implique
Dans un communiqué diffusé hier soir, le préfet constate que "les négociations paritaires dans le secteur du BTP en vue de la signature d’une nouvelle convention collective applicable à l’ensemble des salariés sont aujourd’hui dans l’impasse". Selon le représentant de l’État, "certaines incompréhensions ou explications insuffisantes peuvent être à l’origine du blocage constaté". C’est pourquoi le préfet a pris "l’initiative d’inviter toutes les parties concernées (FRBTP, CAPEB, intersyndicale) à une rencontre technique explicative regroupant les parties qui sera animée par M. Bentaleb, directeur adjoint du Travail".
Les syndicalistes condamnent les dérapages verbaux d’un dirigeant patronal
"Attitude méprisante et raciste" pour l’intersyndicale du BTP, "propos scandaleux" pour le Bureau confédéral de la CGTR : les syndicats ont fermement condamné hier les dérapages du secrétaire général et porte-parole de la FRBTP, Bernard Tillon. En déclarant que l’alcool "circule abondamment parmi les manifestants", le représentant patronal veut faire croire que les travailleurs en lutte sont des "soûlards", affirment les syndicalistes.
Le Bureau confédéral de la CGTR "émet la plus ferme condamnation de cette agression caractérisée [qui] témoigne d’un profond mépris pour des salariés, qui ne font que se battre pour améliorer l’ordinaire et qui traduisent, dans les faits, la solidarité : celle de personnels permanents luttant pour l’ensemble du personnel précaire, sous contrat de chantier".
Ses propos réveillent de douloureux souvenirs pour l’intersyndicale : la déclaration d’un responsable des forces de police qui insultait des jeunes manifestants portois en les traitant de "racaille".
"De tels propos auraient-ils été prononcés dans une région de France ?", s’interrogent l’intersyndicale du BTP et la CGTR. Pour les syndicalistes, ce dérapage est en tout cas un manque de respect caractérisé, une provocation irresponsable qui ne peut que compliquer la situation.
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