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Manifestations des jeunes à Maurice :
23 septembre 2011
Samedi 10 septembre a été une journée marquée par une manifestation d’ampleur dans les rues de Port-Louis, à l’île Maurice. Trois mille jeunes ont participé à une marche pacifique pour dénoncer la corruption, les injustices et les discriminations dans l’île.
« Nous ne sommes pas là pour faire de la politique. Tout ce que nous voulons, c’est donner l’occasion à un groupe de jeunes qui ont des idées, des projets et des compétences, de pouvoir s’exprimer et se positionner », avait déclaré l’un des animateurs de cette marche, Noor Adam Essack.
« Pou sov nout lavenir »
« Le message que nous voulons passer aux politiques, c’est que nous en avons assez de tout ce système et de ces pratiques qui ont corrompu la société mauricienne au fil des années », a précisé Nilen Vencadsamy, homme de loi à “L’Express”. Ce dernier a par ailleurs déclaré être « navré de dire que si les choses ne changent pas, l’avenir de mes enfants risque d’être sombre à Maurice. Et c’est de ma responsabilité d’agir pour que les choses changent. Critiquer sans agir ne sert plus à rien ».
C’est à l’aide du réseau social Facebook que le mouvement de contestation a pris forme. Plus de 5.500 jeunes se sont inscrits sur le groupe « WANTED : 15,000 Youngsters to Save OUR Future » avec comme objectif : « transmettre les principales préoccupations des jeunes aux dirigeants du pays ». Les jeunes dénoncent le mépris des politiciens vis-à-vis de l’avenir de la jeunesse mauricienne. Jameel Peerally, créateur de la page Facebook a expliqué que « ces jeunes ont une autre vision de Maurice qui est loin d’être celle polluée par le communalisme. Il y a trop de magouilles parmi les dirigeants ».
Parmi eux, le leader du Mouvement Socialiste Militant, Pravind Jugnauth, contacté par des journalistes mauriciens, a déclaré ne pas avoir « véritablement porté attention à la manifestation ». Même son de cloche pour le Mouvement Militant Mauricien, Steeve Obeegadoo et Deven Nagalingum ont « tous deux laissé entendre ne pas avoir réellement eu le temps de suivre l’évolution de l’action des jeunes », a indiqué “L’Express”.
« What next ?* »
Bien que n’ayant pas atteint le chiffre des 20.000 manifestants, les organisateurs ont annoncé une nouvelle mobilisation. Mais d’ici là, Jameel Peerally a indiqué qu’il est « à présent temps de bien définir les structures ». « Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas nous fier qu’à Facebook pour communiquer. Il nous faudra identifier une plateforme où nous pourrons nous rencontrer et partager nos réflexions », a-t-il précisé.
Certains animateurs pensent se rapprocher des syndicats, fortement présents lors de la marche pacifique du 10 septembre : « Nous avons besoin des aînés, et nous n’aurons aucune difficulté à travailler de concert avec les syndicalistes, les Organisations Non Gouvernementales (ONG’s) », a déclaré Nilen Vencadsamy. Ce dernier a affirmé lors de son allocution, à la fin de la marche pacifique du 10 septembre, qu’« aujourd’hui ce n’est qu’un commencement, nous vous donnons rendez-vous dans un mois. Cette fois nous irons aux quatre coins du pays pour mobiliser nos compatriotes », avant de conclure : « Nous sommes fatigués de cette façon de faire de la politique, nous sommes fatigués des magouilles et surtout du communalisme ».
* Quel est le prochain ?
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