
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Elections présidentielles
2 décembre 2011
Depuis le lancement de la campagne présidentielle, la question de la jeunesse refait surface avec son lot de démagogies et de perspectives rocambolesques qui n’auront pas lieu. Alors que le dernier sondage d’Ipsos fait état de la méfiance de la population vis-à-vis de la Jeunesse, la précarité, la misère et le désarroi s’intensifient chez les jeunes.
L’enquête réalisée par Ipsos/Logica Business Consulting pour le quotidien “Le Monde” expose le portrait d’une génération perdue et enfermée dans les difficultés : emploi, logement, pouvoir d’achat. 81% des interrogés pensent qu’il est difficile d’être un jeune aujourd’hui, et 71% estiment que par rapport à la génération précédente, il est plus difficile d’être un jeune aujourd’hui.
Les jeunes de plus en plus incompris
Parmi ceux qui, visiblement, n’ont pas compris grand-chose aux jeunes, le ministre de l’Éducation et de la Jeunesse, Luc Chatel, qui défend bec et ongle les actions du gouvernement sans prendre en compte la gravité de la situation des jeunes aujourd’hui à travers la hausse de la précarité et les difficultés croissantes des jeunes scolarisés, diplômés, non diplômés et sans emploi.
« Ce gouvernement est sans doute celui qui a le plus fait pour la jeunesse depuis 25 ans. Que nous demandent les jeunes ? Ils nous disent : “Stop, nous ne paierons plus vos dettes !”. Que nous demandent les jeunes ? Ils nous demandent une place dans la société (…). Que nous demandent les jeunes ? C’est d’être capables de pouvoir exprimer leur générosité dans la société ». Exprimer sa générosité dans la société signifie être intégré à celle-ci, ne pas être mis de côté, puis ressorti lors des élections, c’est prendre une part active à la vie de la cité, que ce soit dans les instances décisionnelles ou dans l’activité économique.
« Les jeunes nous demandent de prendre des responsabilités. C’est cette majorité qui a voté l’abaissement à 16 ans pour créer une entreprise, Madame la Députée (Huguette Bello - NDLR). C’est cette majorité qui a voté une disposition qui permet à tout jeune de 16 ans de créer, aujourd’hui, une association. Telle est notre vision de la société : une jeunesse mieux formée, une jeunesse mieux préparée qui peut s’insérer dans la société ».
Prendre ses responsabilités face à la création d’entreprise ? Le ministre pousse les jeunes à créer leurs entreprises, mais encore faut-il en avoir les moyens. Le ministre met en avant l’auto-entreprenariat chez les 16 ans et plus, mais la responsabilité de l’État est de garantir un environnement économique et social viable pour tous et toutes, dans l’égalité et le respect.
Une jeunesse au chômage
Malgré les déclarations du ministre de l’Éducation et de la Jeunesse, 60% des jeunes Réunionnais sont sans emploi, ni perspectives d’avenir avec la crise économique et financière et la fin des grands chantiers qui auraient relancé l’activité économique de l’île. A quelques mois de l’élection présidentielle, le gouvernement UMP tente de miser sur les jeunes et de positiver leur bilan sur la question de la jeunesse.
Cependant, le taux de chômage des jeunes est dû à la crise structurelle et conjoncturelle qui pèse sur l’emploi à La Réunion et l’investissement des communes. De plus, les décisions politiques prises en mars 2010 par la voix de l’UMP Didier Robert ont fortement affaibli le BTP et de nombreux secteurs affiliés.
Aujourd’hui, une génération entière se perd et devra à la prochaine élection présidentielle prendre les mesures nécessaires pour son avenir et pour l’avenir des prochaines générations, qui paieront aussi la dette et les erreurs politiques locales, nationales et internationales.
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