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Rapport sur le développement humain :
10 novembre 2011
La semaine dernière, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a rendu son rapport sur le développement humain, intitulé “Durabilité et équité : un avenir meilleur pour tous”. L’occasion de faire un bilan sur l’évolution de la situation, mais aussi, malheureusement, de pointer du doigt de nombreuses carences.
Même si des avancées sont constatées dans le développement des pays, il n’en demeure pas moins que les inégalités persistent, pire, certaines s’aggravent. C’est le cas notamment de la répartition des revenus qui s’est dégradée.
En somme, le rapport attire l’attention sur la destruction de l’environnement qui s’accélère, et ses impacts sur les populations les plus pauvres qui, du coup, subissent « un double fardeau ».
« La moitié des cas de malnutritions sont dus à des facteurs environnementaux »
Aussi, pour le développement des pays les plus pauvres, le PNUD insiste sur la nécessité de ne pas suivre l’exemple des pays riches, en créant une dépendance aux énergies fossiles. Car, en effet, s’il existe une corrélation entre l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et la croissance des revenus nationaux, il s’avère que cette augmentation n’impacte pas les autres mesures du développement humain, comme l’espérance de vie ou encore l’éducation.
Tout l’enjeu sera de leur donner les moyens de s’émanciper durablement. Il ne s’agit pas de leur donner des leçons ou de leur imposer des choses, mais, à partir de nos connaissances et de nos moyens, de les aider à ne pas reproduire nos mêmes erreurs. Cela nécessite de toute évidence beaucoup d’humilité face à ce que nous sommes, à notre contribution qualitative à un monde meilleur, en bref, à un sens particulièrement critique de ce que nous faisons.
Mettre à contribution le marché financier
Le PNUD considère qu’il est nécessaire de taxer les transactions financières afin d’aider ces pays en mal de développement humain. Selon eux, « une taxe sur les opérations de change de seulement 0,005% pourrait rapporter au moins 40 milliards de dollars américains par an, renforçant de manière significative les flux d’aide en direction des pays pauvres (ils s’élevaient à 130 milliards de dollars en 2010), à un moment où le financement du développement stagne à des niveaux inférieurs aux engagements définis, en raison de la crise financière mondiale ».
Quid des pays dits « riches » ?
La recommandation qui consiste à prendre en considération l’impact environnemental de nos activités ne peut échapper aux pays les plus riches, dans la mesure où le but final est tout de même de garantir « un avenir meilleur pour tous ». Mais on sait pertinemment qu’il est très difficile de changer les us et coutumes bien instaurés dans nos pays, encore plus quand les lobbyings, financiers notamment, ne manquent pas. Cela prendra du temps, même il faudra bien, à un moment ou à un autre, se décider sérieusement.
Bien plus qu’une question environnementale, le rapport indique des choix plus globaux qui sont à prendre : repenser le « mode de vie que nous choisissons d’épouser, en étant conscients que tous nos actes ont des conséquences pour les sept milliards de personnes vivant sur la planète aujourd’hui, ainsi que pour les milliards d’êtres humains qui nous succéderont dans les siècles à venir ».
Les catastrophes naturelles de grande ampleur que connait le monde depuis quelques années ainsi que leurs conséquences sur les populations nous emmèneront, à défaut de volonté politique, à prendre des décisions fermes. Telle la crise financière qui emmène les pays au pied du mur, après des années d’abus, la perspective d’une crise environnementale gagne chaque jour, à force d’inactivité politique, un peu plus de (mal) chance de se réaliser.
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