L’avenir de la planète est en jeu

9 décembre 2011

Il y a deux ans se tenait en “grande pompe” le Sommet de Copenhague sur le Climat. Un rendez-vous avec le climat qui n’est pas passé inaperçu. Durant des semaines et des semaines, tous les médias étaient sur la brèche. Numéros spéciaux, reportages, envoyés spéciaux, des directs… les dirigeants du monde entier avaient fait le déplacement et tous les yeux et les regards étaient tournés vers le Climat pour trouver un accord de lutte contre le réchauffement de la planète.

Depuis ce Sommet, le monde a essuyé des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes. Là aussi, les médias ont été au cœur de ces événements et le monde entier a été marqué par les images catastrophiques et tragiques de ces phénomènes.

Deux ans après se tient la 17ème Conférence des Nations unies sur le Climat qui a débuté depuis le 28 novembre pour finir le 9 décembre (aujourd’hui) à Durban, en Afrique du Sud. Une conférence qui doit, entre autres, résoudre l’épineuse question de l’avenir du Protocole de Kyoto dont la première phase doit débuter en 2012.
La conférence de Durban qui se tient actuellement est loin de susciter l’intérêt. Les médias ne se bousculent pas, aucun reportage, aucune émission spéciale, pas de “Une” des journaux… tous les dirigeants n’ont pas fait le déplacement… pourtant, la survie de la planète va dépendre de notre adaptation aux changements climatiques… tout le reste, c’est une perte de temps.

Les chiffres de la semaine spéciale Durban

2°C

C’est le chiffre en degrés Celcius d’augmentation qu’il ne faut pas dépasser par rapport aux températures du 19ème siècle, sans quoi on ne pourra plus jurer de rien quant aux perturbations du climat, d’après les scientifiques.

450 PPM

Pendant des centaines de milliers d’années, la quantité de CO2 dans l’atmosphère était de 280 parties par million (PPM). Aujourd’hui, elle est de 390 PPM et augmente désormais de 2 PPM par an. Si la tendance se maintient, nous atteindrons les 450 PPM dans une trentaine d’années. Une telle augmentation, en moins de deux siècles, ne peut manquer d’avoir des conséquences sur le climat.

500 ans

C’est une approximation du temps nécessaire pour que s’évapore le CO2 que nous rejetons dans l’air aujourd’hui et après l’augmentation à 450 PPM. Dans le meilleur des cas, le CO2 ne reste que cinq ans dans l’atmosphère, après quoi il s’accumule dans les végétaux et les océans. Le problème, c’est que l’équilibre a été rompu : nous émettons désormais plus que ce que les végétaux et les océans combinés ne peuvent absorber.


Conférence de Durban sur le climat Nou lé Kapab - numéro 15

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Témoignages - 80e année