
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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Manifestations à Mayotte :
28 octobre 2011
Cela va faire maintenant cinq semaines que la population mahoraise est dans la rue pour exprimer son mécontentement. Cherté de la vie, baisse du pouvoir d’achat, situation de monopole, situation d’injustice… les raisons de la colère sont nombreuses, mais sont-elles vraiment comprises.
Mis en avant durant les premiers jours de mobilisation, le prix des denrées alimentaires, et principalement celui des « mabawas », les fameuses ailes de poulet, est vite devenu le symbole de la contestation. Mais derrière ce symbole, c’est toute la problématique de la cherté de la vie qui est dénoncée. A Mayotte, l’ensemble des denrées est importé et détenu par trois grands groupes qui contrôlent le marché de l’importation au détaillant et qui détiennent chacun leur propre centrale d’achat. Les petits commerçants n’ont pas la possibilité de s’approvisionner auprès de leur centrale d’achat et donc de casser les prix. Nous sommes dans une situation de monopole sur l’importation, qui bloque le développement du commerce de proximité et, de ce fait, crée une situation d’oligopole. C’est cette double situation de monopole et d’oligopole qui maintient les prix à la hausse à Mayotte.
Face à cela, la ministre de l’Outre-mer, lors de sa visite à Mayotte, a proposé un « bon d’achat de 5 euros » sur une dizaine de produits et applicable seulement pour deux mois, jusqu’au 1er janvier 2012. En refusant de voir la réalité de la situation, le gouvernement cautionne la double situation de monopole et d’oligopole, et met de l’huile sur le feu en faisant passer le peuple mahorais pour des mendiants en distribuant des bons d’achat de 5 euros.
Mais, plus généralement, cette crise est la conséquence directe d’un profond malaise qui règne au sein de la population mahoraise depuis plusieurs années. Elle révèle des problématiques sociétales en relation avec l’emploi, l’éducation, l’avenir des 54% de la population qui ont moins de 25 ans, ou encore la redistribution des richesses. Ce sont toutes les questions des biens et services, de la communication, des banques, de la formation et de l’emploi qui sont posées.
Sur la problématique de la formation et de l’emploi se pose la question de la place des jeunes Mahoraises et Mahorais sur le territoire. Comme à La Réunion et le combat porté par l’AJFER depuis plusieurs années, c’est la priorité à l’embauche locale qui doit s’imposer. Avec 4.000 jeunes entrants sur le marché du travail chaque année et des jeunes qui sont de plus en plus qualifiés, il devient urgent de pouvoir dresser le besoin prévisionnel en emplois qualifiants à Mayotte sur plusieurs années afin de garantir l’avenir des jeunes Mahorais et celui de Mayotte. C’est là un front commun de lutte qui s’est créé entre les jeunes de La Réunion et de Mayotte pour la priorité à l’embauche locale.
Enfin, face à cette situation d’injustice sociale, l’État refuse de voir la réalité et ne prend pas des mesures d’urgence pour sortir Mayotte de la crise. Pire, depuis le début des négociations, l’État se place en tant que médiateur et non en tant qu’acteur et refuse de prendre ses responsabilités. L’attitude de l’État ne fait qu’aggraver la situation sur place.
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