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30 septembre 2011
Le président Palestinien, Mahmoud Abbas a déposé, vendredi 23 septembre une demande de reconnaissance de l’État Palestinien aux Nations Unies, cette requête a précédé des semaines de pression américaine et européenne, proche des autorités Israéliennes.
Au-delà de la question diplomatique, la jeunesse palestinienne aspire à l’indépendance et surtout la reconnaissance de leur état, depuis plus de 50 ans. Génération après génération, la lutte n’a cessé. Colonisation ininterrompue, maisons détruites en masse, mur de la honte, contrôles aux check-points, confiscation de terres arables, privation d’accès à l’eau, racisme d’État, violation quotidienne des résolutions de l’ONU, humiliations permanentes, les Palestiniens en appellent la communauté internationale à statuer sur leur sort.
Intérêts financiers au détriment de l’humain
Les États-Unis, alliés infaillibles d’Israël, ont des relations militaires très étroites ce pays : ce dernier achète aux Américains près de 2 milliards 700 millions de dollars d’armement US (chiffre de 2007). De plus, les intérêts économiques américains au Moyen-Orient concernent principalement le pétrole et poussent Washington à s’immiscer dans les affaires internes de ses alliées dans la région. L’an dernier, Barack Obama avait annoncé devant cette même assemblée internationale sa volonté de voir un état palestinien être reconnu par les membres de l’ONU. Aujourd’hui, ce dernier a décidé d’user de son veto lors du vote.
Du côté européen, pour ne pas froisser leurs amis à Washington, Nicolas Sarkozy a annoncé dans un discours au siège new-yorkais de l’ONU que la Palestine pouvait être un état observateur non membre, tel que le Vatican. Cette proposition ne satisfait pas les responsables palestiniens qui se disent prêts à aller jusqu’au bout de la procédure d’adhésion au Conseil de sécurité d’un État de Palestine, au risque d’une confrontation avec les États-Unis.
Reconnaître l’État et les exactions commises
Les Palestiniens ont de quoi tenir le coup, la proposition de Nicolas Sarkozy, relayée par l’Union européenne, est conditionnée. Si les Palestiniens renoncent à obtenir l’aide de la Cour Pénale Internationale ou de la quatrième convention de Genève sur la protection des civils, qui pourrait intenter des actions judiciaires contre les autorités israéliennes, alors la Palestine pourra obtenir le statut d’État observateur. Catherine Ashton, haute représentante de l’UE, aurait ainsi proposé de créer un nouveau statut à l’Assemblée générale qui ne permettrait pas à l’Autorité palestinienne de ratifier le Statut de Rome, a indiqué Amnesty International.
« Mme Ashton nous a demandé, si nous accédions au statut d’État non membre, de ne pas aller devant la CPI. Cela revient à demander aux victimes d’un crime de ne pas porter plainte » pour poursuivre Israël, a indiqué le négociateur palestinien Nabil Chaath, en référence aux entretiens, mi-septembre, avec la chef de la diplomatie de l’Union européenne Catherine Ashton. En effet, Amnesty International a recensé des éléments prouvant que des crimes de guerre ont été perpétrés par les forces israéliennes comme par des groupes armés palestiniens au cours du conflit de 2008-2009 dans la bande de Gaza et dans le sud d’Israël. D’ailleurs, la mission d’établissement des faits de l’ONU sur ce conflit a confirmé les constats de l’organisation internationale.
Le droit à un État
La demande palestinienne fait des émules. Selon certains diplomates, les négociations devraient durer des mois plutôt que des semaines, comme souhaité par Mahmoud Abbas. En effet, bien que soutenu par 130 pays, le Quatuor (États-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a pris note de la candidature palestinienne tout en appelant à la reprise des négociations, a indiqué, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques, B. Lynn Pascoe.
Ce dernier a rappelé qu’il existe un consensus sur l’idée qu’institutionnellement l’Autorité palestinienne est capable de diriger un État, « je souligne les réalisations en matière de consolidation de l’État pour une raison : les principaux obstacles à l’État palestinien ne sont pas institutionnels mais politiques : les problèmes non résolus dans le conflit entre les parties, l’occupation israélienne continue et l’actuelle division palestinienne », a indiqué le communiqué de presse de l’ONU, le 27 septembre.
Cette déclaration donne espoir aux Palestiniens, qui auront tout de même gagné une victoire, celle de l’Histoire.
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Messages
30 septembre 2011, 09:22, par Hervé Boismery (Université d’Aix-Marseille
De toute évidence, la Palestine n’obtiendra pas le statut de membre de plein exercice des Nations-Unies. En effet, ce statut est octroyé par le Conseil de Sécurité, au sein duquel les Etats-Unis disposent d’un droit de veto. Pourtant, à ce jour, neuf membres du Conseil ont exprimé leur soutien à la candidature de la Palestine (Chine, Inde, Russie, Liban, Afrique du Sud, Brésil, Bosnie-Herzégovine, Gabon et Nigeria).
Par contre, le statut de membre-observateur (concédé par exemple au Vatican) est octroyé par un simple vote à la majorité simple de l’Assemblée Générale. Il suffirait alors que la candidature palestinienne obtienne seulement 97 suffrages, puisque l’Assemblée compte 193 membres. En l’état actuel, la candidature palestinienne pourrait obtenir de 125 à 130 suffrages...
Certes, le statut de membre-observateur ne satisferait pas les Palestiniens, comme l’affirme Nabil Shaath. Cependant, la situation de la Palestine en serait considérablement améliorée puisque ce pays pourrait ainsi acquérir une existence officielle.
Concrètement, comme l’a récemment écrit L.Moreno-Ocampo, l’Autorité Palestinienne, en sa qualité de membre observateur, serait pleinement habilitée à saisir la Cour Pénale Internationale des crimes de guerre commis par le gouvernement israelien. Mentionnons que Moreno-Ocampo est Procureur auprès de cette même CPI.
Egalement, selon R.Falk, ancien rapporteur des Nations-Unies aux Droits de l’Homme et Professeur émérite à l’Université de Princeton, "la colonisation de la Cisjordanie, le blocus et les bombardements de Gaza constituent de graves atteintes au Droit international et des crimes de guerre... En tout état de cause, les dirigeants israeliens ne pourraient plus DANS L’AVENIR agir en toute impunité, comme ils l’ont fait à Gaza en 2008-2009, en bombardant des populations civiles et en usant d’armes interdites par les conventions internationales, provoquant ainsi la mort de 1200 personnes (dont 300 enfants), auxquelles il faut ajouter plus de 5000 mutilés et blessés graves. Ils s’exposeraient ainsi à des poursuites pénales et cela malgré les protections européennes et américaines".
Le statut d’observateur n’est certes pas la panacée, mais ce serait une amélioration, une démarche réaliste et réalisable, un pas dans la bonne direction.
30 septembre 2011, 09:31, par Edouard
Plutôt que des auteurs francophones plus demandés mais pas clairs si on y regarde de près , lisez et faites lire (aussi ?) les deux auteurs nettement moins imparfaits que sont le Juif né en Palestine en 1930 Claude Brzozowski dans « Du foyer national juif à l’état d’Israël. Analyse d’une spoliation », ou encore « le Juif non juif » (comme il dit de lui-même) et historien luxemburgo-usaméricain Arno Mayer dans « De leurs socs ils ont forgé des glaives. Histoire critique d’Israël ».
Certes ils parlent du passé, mais c’est ce passé majoritairement très mal connu et résumé que les zélateurs de l’anomalie étatique sioniste (qui surveillent bien plus nos médias que les militants dits-pro-palestiniens) nous resservent, à leur fétide sauce mensongère, chaque jour du présent.
Ce qui justifie d’avantage encore de suivre et de promotionner les sites des courageux animateurs palestiniens du BDS ( http://www.bdsmovement.net/) et de ODSG ( http://www.odsg.org/co/) bien plus représentatifs des aspirations des forces vives palestiniennes que l’ex-président depuis le 9 janvier 2009 de la non-Autorité palestinienne et collabo Abbas et sa clique qui s’enrichissent sur ce drame.