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Référendum en Grèce :
4 novembre 2011
Lundi 31 octobre, le Premier ministre socialiste, Georges Papandréou, a annoncé la mise en place d’un référendum sur le plan européen d’effacement de la dette grecque auprès des banques. Cette annonce faite à Bruxelles, le 26 octobre, implique une perte de souveraineté des Grecques sur leur propre pays.
Cette décision donne au peuple Grec le choix de son avenir et d’être acteur de la vie politique et économique. D’autant plus que l’accord entre la troïka (Union européenne, la Banque centrale européenne, et le Fonds monétaire international-FMI) et le gouvernement grec impliquera des mesures d’austérité à long terme.
Ce référendum impose donc à la troïka un vote populaire et bien que tout le monde s’attende à un résultat positif, les classes politique et économique européennes tremblent. La peur du peuple par les forces capitalistes est flagrante. Car une chose l’emporte sur tout (que ce soit la politique politicienne et les pressions européenne et internationale), la consultation du peuple est l’élément de déstabilisation d’un système en perte de vitesse. L’important, ce n’est pas la question, mais le mode opératoire qui compte, car le peuple sera consulté pour son avenir.
Les Grecs sont divisés, mais satisfaits de la décision de leur Premier ministre, « je pense que la décision de Papandréou est la bonne. Il a subi tous ces mois la pression de l’Union européenne. Et il doit prendre ses responsabilités », a déclaré un Athénien à Euronews. D’autres déclare « le référendum prouve l’incapacité du gouvernement, et ils veulent faire peser cet échec sur les Grecs. Si le référendum a lieu, le résultat ne sera pas bon. Si on vote pour le FMI on est condamné, si on vote pour le retour à notre ancienne monnaie aussi ». Cependant, six Grecs sur dix sont persuadés que le plan d’aide international, dans ses conditions actuelles, est une mauvaise chose.
La finance au détriment de la population
Durant des semaines, le peuple grec a résisté contre les mesures prises : diminution de 10% du salaire des fonctionnaires et des pensions accordées aux retraités, départ à la retraite passant à 65 ans contre 60, réduction des investissements publics et des dépenses de fonctionnement de l’État, création de nouveaux impôts et de nouvelles taxes, hausse de 10% des taxes sur l’essence, le tabac et l’alcool, hausse de la TVA…
Face à ces mesures jugées rigoureuses puis austères, les Grecs ont décidé de dire « Stop ». Fonctionnaires, clochards, chauffeurs de taxi, dockers, douaniers, avocats, employés de banque, professeurs, journalistes, médecins hospitaliers, petits commerçants et employés du commerce ont manifesté jour et après jour contre le gouvernement.
La quasi-totalité des couches sociales de la société grecque a été manifestée, comme les lycées et étudiants qui ont organisé sit-ins sur sit-ins. Pendant des semaines, les manifestations populaires se sont traduites par des grèves, arrêts de travail, manifestations, occupations de bâtiments officiels et défilés de véhicules en tout genre. Avec pour unique but déloger le gouvernement et la troïka.
Aujourd’hui, la contestation prendra une tout autre forme : le vote. « C’est l’expression la plus forte de la démocratie, un grand moment de patriotisme pour les citoyens, alors donnons le dernier mot au peuple et laissons les citoyens décider », a déclaré le premier ministre, Georges Papandréou.
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Messages
4 novembre 2011, 04:11, par HUGO
Tout peuple opprimé, bafoué, doit resister. C’est le peuple qui doit décider de son avenir. Encore une fois oui pour une europe où l’argent et le bénéfice ne profitent qu’à une minorité...