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Union européenne
16 décembre 2011
Lorsque l’Espagne (qui préside actuellement l’Union européenne) a appelé en janvier dernier au renforcement de la coopération économique au sein de l’Union et aux sanctions à l’encontre des États trop endettés, les chefs d’États européens se sont moqués du Premier ministre espagnol. Quelques mois plus tard, au vu de l’instabilité des marchés européens, le couple franco-allemand défend une « harmonisation plus concrète des politiques budgétaires », mais les Britanniques s’y refusent.
Vers une Europe à deux vitesses ?
Depuis son entrée dans l’Union, la Grande-Bretagne n’a cessé de vouloir se soustraire à bon nombre de décisions prises par l’ensemble des pays de la zone euro. L’adoption des différents traités européens ayant pour optique de réaliser un transfert de souveraineté des États membres vers les institutions de l’Union s’est toujours faite sans la participation de la Grande-Bretagne.
Lors du dernier Sommet européen, alors que la plupart des pays de l’Union européenne ont accepté un accord dit « intergouvernemental » pour faire face à la crise de la dette et aux fluctuations des marchés financiers, le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est opposé à une réforme des traités, quitte à isoler l’Angleterre du reste des pays de la zone euro et à tenir tête au couple franco-allemand.
« Blocage idéologique des Britanniques »
David Cameron était confronté à un dilemme de choix. D’un côté, il devait faire face aux pressions de l’aile droite du parti conservateur qui réclame le rapatriement de certains pouvoirs transférés aux instances européennes, de l’autre, les pressions des différents pays de l’Union européenne, notamment la France et l’Allemagne, qui souhaitaient parvenir à un accord européen qui rassemble la totalité des pays de la zone euro.
Le chef du gouvernement britannique, du fait de sa fragile union avec les eurosceptiques, ne disposait pas de la marge de manœuvre politique nécessaire à la ratification de l’accord proposé par les pays de l’Union. La taxe sur les transactions financières proposée par l’Union européenne aurait été extrêmement faible et aurait des conséquences minimes sur l’économie anglaise, le refus des Britanniques s’explique par un blocage idéologique qui tend à dire que l’Union européenne ne doit pas disposer des compétences liées à la souveraineté nationale.
Certains leaders de l’opposition britannique en viennent aujourd’hui à dire « qu’à la vitesse où la souveraineté nationale est transférée à l’Union européenne, celle-ci ne tardera pas à destituer la reine ». Les discussions à venir promettent donc d’être houleuses pour une union qui ne parvient pas à créer l’Unité dans la diversité.
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