
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Budget 2012 :
25 novembre 2011
L’État fournit de nombreux chiffres, certains pour rassurer les marchés et d’autres pour tenter d’expliquer pourquoi le gouvernement UMP a décidé de geler les subventions aux collectivités, réduire les allocations, augmenter les impôts et les taxes, et enfin la suppression des postes dans la fonction publique, portant atteinte au service public.
Satisfaire les agences de notations
Après une croissance nulle puis en deçà des estimations, le gouvernement a décidé d’intégrer dans le projet de loi de Finances présenté au Sénat une baisse du déficit public de 5,7% du PIB cette année, 4,5% en 2012, puis 3% en 2013. La dette de l’État est de près de 95,3 milliards d’euros en 2011 et devrait, selon les estimations gouvernementales, s’établir à 78,8 milliards en 2012.
Une nouvelle prévision de croissance de 1%, afin de conserver la note triple A. Le ministre de l’Économie, François Baroin, a déclaré mardi 22 novembre 2011 que tout était mis en œuvre pour « répondre aux objectifs que nous avons fixés, qui sont des engagements, avec des rendez-vous », afin de permettre à la France de conserver sa note triple A.
L’agence de notations Moody’s a mis en garde la France, en cas de hausse durable de ses coûts de financement, l’agence baissera la note française. Cette annonce a réveillé les tensions et inquiétudes sur les dettes souveraines de la zone euro, faisant plonger les Bourses européennes. Malgré les mouvements de contestation, la dette souveraine perdure et les banques qui avaient bénéficié des aides de l’État font pression pour que le gouvernement prenne des mesures de rigueur afin de répondre aux attentes du marché.
Chacun mettra la main à la poche
Ces mesures gouvernementales touchent tous les secteurs d’activité, mais aussi les plus démunis. Parmi ces mesures, les subventions de l’État aux collectivités devraient être diminuées, suite à la demande d’effort faite par François Fillon.
Derrière les chiffres, des êtres humains. Un tiers de la population réunionnaise survit grâce aux aides sociales, la diminution des subventions de l’État aux collectivités qui reversent ces aides va entrainer une baisse pour les bénéficiaires. De même, le service public va être affecté par la diminution du budget national et local ainsi que la suppression des postes.
Au lieu de relancer la croissance et entreprendre des mesures vis-à-vis de l’emploi, le gouvernement a joué la carte du grand capital. Mettant à peine à contribution les hauts revenus et taxant à moindre échelle les transactions financières, ce sont les plus modestes qui subiront de plein fouet ce plan de rigueur.
Avec 60% des jeunes Réunionnais au chômage, 120.000 illettrés, plus de 29% de la population réunionnaise sans emploi, 1/3 des ménages dépendant des aides sociales, La Réunion reste de nouveau dans sa misère et devra attendre un sursaut de la population pour que les choses changent et que les responsables politiques prennent leurs responsabilités vis-à-vis des Réunionnais, d’aujourd’hui et de demain.
Suppression de la dotation globale de fonctionnement Actuellement en débat, le projet de loi de Finances 2012 prévoit la suppression de la dotation globale de fonctionnement, celle-ci a été adoptée par les sénateurs mardi 22 novembre. Cette enveloppe budgétaire de près de 41,4 milliards d’euros a été supprimée suite à l’attitude « distraite » des sénateurs. Allouée aux collectivités territoriales par l’État, cette dotation permet aux communes, Conseils régional et départemental de fonctionner. A La Réunion, les collectivités sont devenues les premiers employeurs de l’île. Avec cette suppression, les institutions locales auront du mal à payer leurs employés et à faire fonctionner leur structure. |
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