
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Front national :
25 novembre 2011
Il y a quelques années, l’ancien président du parti d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, avait été empêché de poser le pied sur le sol ultramarin, aujourd’hui, FN974 s’est construit autour de la nouvelle image du Front national, Marine Le Pen.
Il est encore temps de s’indigner, de s’inquiéter, de se rebeller contre le développement de l’extrême droite dans notre département. Derrière le discours édulcoré et enjôleur de Marine Le Pen, la ligne idéologique reste la même : xénophobie, protectionnisme, isolement vis-à-vis des institutions internationales…
Née des civilisations chinoise, indienne, malgache, comorienne et européenne, La Réunion est devenue un exemple de paix et de respect entre les cultures et les religions. L’arrivée du Front national est une remise en cause de ce constat et doit être dénoncée pour qu’un avril 2002 ne se rejoue.
Les ultramarins, des « citoyens de papier »
Jean-Yves Camus, politologue, chercheur à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et auteur d’ouvrages sur le Front national, les nationalismes et les extrémismes, a expliqué au “JIR” du 3 novembre 2011 qu’il y a deux cas de figure dans l’intérêt du FN pour l’Outre-mer « (Jean-Marie Le Pen) disait que l’Outre-mer est constitué de terres françaises qu’il faut garder dans le giron de la France. C’est le souvenir de l’empire colonial français. Ce qui compte, c’est l’amour de la France, le patriotisme ».
Entre colonialisme et désir de rejet, le Front national surfe sur la vague ancestrale de la xénophobie et du racisme, alors qu’à La Réunion, le métissage et le respect des cultures et religions prospèrent. De nombreux adhérents et sympathisants du FN « considèrent l’Outre-mer comme un accident de l’histoire. Ils estiment que, même si la France y est présente depuis le XVIIe siècle, ces territoires n’ont rien à faire dans la République française. Pour des questions ethniques. Dans cette optique, les ultra-marins ne sont pas seulement regardés comme des assistés mais comme bénéficiant d’une citoyenneté de papier ».
Les « citoyens de papier » pourraient revoir leur citoyenneté remise en cause, avec l’une des mesures phares du FN, « renégocier les accords de Nouméa afin de permettre l’égalité des citoyens Français sur l’ensemble du territoire », ce qui inclut une redéfinition de ceux qui sont français et ceux qui ne le sont pas. Comme l’écrit l’ancien compère de Pierrot Dupuy de Zinfos974, « faut-il pour autant diaboliser le Front national en métropole et surtout en Outre-mer ? Non. Ce serait une erreur, une grave erreur. Car, le regard que porte aujourd’hui une partie de la population aussi bien dans l’Hexagone qu’en Outre-mer a évolué. Et ce, même si Marine Le Pen n’est pas (encore) parvenue à "dédiaboliser" le FN, à La Réunion, certains électeurs, déçus par les partis traditionnels, "sont prêts à tenter l’aventure" ».
La mobilisation des jeunes contre le FN
Sans besoin de diaboliser le FN à La Réunion, « c’est souvent dans un petit milieu de métropolitains expatriés que le mouvement connaît de l’audience. Lors de la présidentielle de 2002, les scores du FN en Outre-mer ont été faibles », à La Réunion, 3,81% des votes sont destinés à Jean-Marie Le Pen, a indiqué Jean-Yves Camus.
Qu’est-il arrivé pour que le Front national ait pu s’installer en toute tranquillité à La Réunion ? Il y a les observateurs réunionnais qui ne souhaitent pas marginaliser la ligne du FN « aujourd’hui que le FN soit ou non, raciste ou xénophobe, ce n’est plus leur principale inquiétude » et de l’autre, il y a les jeunes réunionnais qui ont manifesté en nombre en 2002 contre Jean-Marie Le Pen. Ceux-là mêmes qui sont devenus des électeurs et devraient décider de l’avenir de La Réunion et du FN974.
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