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Communiqué de l’UNEF et la FAGE :
4 novembre 2011
40 millions d’euros, c’est l’argent qui a été pris par l’État en l’espace de quatre ans par l’instauration progressive de taxes sur la santé des étudiants. Augmentation de la participation forfaitaire et des cotisations étudiantes, franchises médicales, la santé des étudiants s’est transformée en source de revenus pour un État en mal d’économies. Ces ponctions gonflent artificiellement le coût de la santé sans pour autant améliorer la qualité des soins. Elles s’ajoutent aux difficultés financières de l’ensemble de la population étudiante qui a vu son coût de la vie augmenter en continu, sans que le système d’aides sociales ne permette d’amortir le choc de la crise.
Les étudiants, obligés d’être salariés pour 73% d’entre eux, ont lourdement été mis à contribution pour financer les économies budgétaires du pays. On ne peut pas en dire autant des industries pharmaceutiques et prestataires de soins dont les tarifs ont fait un bond moyen de 7,4% depuis 2007. En particulier, de nombreuses entreprises de médicaments ont pu afficher des bénéfices records cette année, sans que leur participation à la réduction des dépenses publiques n’ait été revue à la hausse (elles ne sont aujourd’hui taxées qu’à hauteur de 1,5%). Les étudiants doivent donc payer deux fois : d’un côté un tribut pour les finances publiques, de l’autre un surcoût pour les laboratoires.
Ces chiffres révèlent l’inconscience du gouvernement quant à la crise sanitaire qui risque d’éclater
à très court terme. En effet, si les étudiants sont, en moyenne, en bonne santé, ils courent un véritable danger à voir des barrières financières les priver d’accès aux soins.
D’abord à court terme, cette augmentation du coût de la santé a des conséquences sensibles pour l’État sanitaire des étudiants. Ainsi, plus d’un tiers d’entre eux a dû renoncer à un traitement l’année dernière faute de moyen et 92% des étudiants ont recours à l’automédication pour ne pas avoir à payer une visite chez le médecin.
C’est une réalité, les étudiants ont du mal à se soigner, et repoussent leur traitement au risque de voir leur santé se dégrader durablement, mais aussi de voir leurs études compromises. La santé est un enjeu à part entière de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Au-delà du risque immédiat, la situation sanitaire des étudiants doit nous interpeller sur l’avenir. Les étudiants d’aujourd’hui sont les cotisants de demain.
Ainsi, ne pas leur permettre de gérer leur santé aujourd’hui, c’est fragiliser la sécurité sociale à moyen terme. Elle devra notamment supporter le coût de traitements curatifs lourds qui auraient pu être évités.
L’UNEF et la FAGE ont tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois auprès du ministre de l’Enseignement supérieur pour exiger des mesures immédiates. Nos organisations ont rappelé au ministre les enjeux de permettre aux étudiants de bénéficier d’une prévoyance particulière, en particulier par l’intermédiaire de leurs mutuelles chargées de les accompagner dans la maîtrise de leur santé. Mais ces alertes sont malheureusement restées lettre morte. Pire, le gouvernement a fait le choix de la provocation. Les étudiants voulaient un plan de santé, le gouvernement répond par un doublement de la taxe sur leurs complémentaires.
Injuste, inefficace et dangereuse, cette taxe agit comme une épée de Damoclès en fragilisant nos mutuelles déjà sous financées.
Alors que tous les compteurs sont au rouge, nous ne laisserons pas le gouvernement nous imposer de nouvelles taxes pour financer le triple A de la France. À quoi bon faire des économies, si c’est au prix d’une crise sanitaire dont les conséquences risquent de laisser des traces indélébiles pour notre santé, et pour notre système de sécurité sociale.
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