Toute épidémie a une fin
En 1987, l’entomologiste Alan Berryman [1] publia un article intitulé « Théorie et classification des épidémies ». Le texte s’ouvre sur une définition de base : « Du point de vue de l’écologie, une épidémie désigne l’augmentation spectaculaire des effectifs d’une espèce particulière, dans un laps de temps relativement bref. »
Selon cette acception, par provocation, l’épidémie la plus notable qu’ait connue la planète Terre est celle de l’espèce Homo Sapiens. Allusion au taux de croissance (…)