Parution d’un ouvrage aux éditions Presses Universitaires Indianocéaniques
« La résistance identitaire des Africains et des Afro-descendants aux Amériques ibériques »
« Il serait vain de croire, remarqua l’anthropologue colombienne Nina S. de Friedemann, que le captif africain transféré sur le sol américain « laissa derrière lui ses dieux, ses rêves ou les contes de ses ancêtres ». Eugène D. Genovese a probablement raison en proposant que « la religion noire, comprise comme le système d’appréhension d’un monde en gestation – inachevé, souvent contradictoire et même parfois incohérent – s’est révélé l’arme la plus puissante des esclaves, l’outil qui leur (…)