Tu vivras donc Daniel, tu vivras encore
Ce samedi 17, mon cher Daniel, ce n’était plus à toi de faire. Tu aurais protesté si tu avais pu. Mais ce samedi-là, il avait été décidé que tu écouterais et entendrais monter du plus profond de nos corps le bruissement de notre douleur.
Tu ne t’y attendais sûrement pas, cette halle débordant de tes amis, de ceux avec qui tu as fait don à notre pays de mille et belles choses, cette halle où s’étaient réunis ceux et celles que tu as aimés, ceux et celles qui t’aimaient...
Tu ne t’y (…)