Tu étais notre Jules
C’était chaque matin quand les feux de la nuit
Au bout des candélabres éteignaient leur ennui,
Lorsque la micheline déversait ses paquets
De gens bien arrivés pour vivre une journée,
Ou que mille dockers emplissaient la grand’rue
Autour du caporal le torse déjà nu.
Tu as aimé ton île, tu as aimé ses hommes
Quand sur ta pellicule la vie fixait ses formes.
Dans tout le Cœur Saignant des femmes du courage
Où charroyer son eau n’était pas un outrage,
À l’ombre des bois de lait, les (…)