Jean-Paul Kihl, préfet de Mayotte
’Un sentiment de trop plein’
o Selon vous, à quoi est due l’actuelle exacerbation du rejet des Comoriens et notamment des Anjouanais en situation irrégulière à Mayotte ?
- Le sentiment que l’on arrive à un trop plein. Les Mahorais estiment qu’ils ont fait le bon choix en 1974 et 1976 (lors des deux référendums pour ou contre l’indépendance - NDLR) en restant Français et que dès lors ils ne sont pas condamnés à supporter les Anjouanais. En fait, il y a un sentiment de patriotisme mahorais qui trouve écho chez les élus (…)