Enquête sur les discriminations à l’encontre des séropositifs
Une peur irrationnelle du virus
Le poids de la discrimination est parfois presque plus lourd que celui de la maladie. 56% des personnes interrogées atteintes du VIH répondent préférer ne pas parler de leur maladie de "peur d’être discriminée", contre seulement 7,7% qui en parlent tout à fait librement. En se privant ainsi d’un soutien, parfois même de traitement, elles rentrent dans un processus douloureux "d’auto exclusion", déplore le docteur Catherine Gaud, présidente de RIVE. En dépit des nombreux moyens accordés à (…)