Le président est mort
"J’ai fait un rêve, le président était mort. J’allais à son enterrement ; partout les personnes se pressaient avec des fleurs. Il y avait beaucoup d’enfants. Tout le monde pleurait".
C’est en ces termes qu’une de mes patientes, une femme d’une quarantaine d’années, d’origine afro-malgache, “une cafrine” des hauts, m’évoque le malaise qu’elle ressent, une sorte d’angoisse diffuse, une douleur intérieure. Pourtant elle a toutes les raisons d’être heureuse. Cette femme qui vit difficilement (…)