Difficile conclusion d’un traité d’amitié entre l’Algérie et la France
130 ans de colonisation ne sont pas effacés
De retour à Alger après sa visite historique en France, au mois de juin 2000, le président algérien Abdelaziz Bouteflika commentait sobrement : "Je rentre les mains vides". La formule pourrait être reprise à son compte par Philippe Douste-Blazy, le ministre français des Affaires étrangères, à l’issue de son séjour en Algérie, les 9 et 10 avril. Principale raison de sa visite, la signature d’un traité d’amitié censé sceller la "refondation des relations" entre les 2 pays est en effet remise (…)