Pour toi, Aude, bien sûr que je serais venu...
J’aurais aimé avoir été militaire. Non pas pour faire la guerre. Simplement pour l’ordonnancement des gestes et choses, pour le respect des valeurs et le silence qui s’impose quand le drapeau est monté et que l’hymne national retentit.
Du temps de mes histoires de jeunesse boutonneuse, on en riait à gorges déployées du sous-adjudant sommé de choisir d’être "âne ou bourrique" et qui répondait : "les deux, mon colonel !" Ou encore du contre-ordre qui vient rectifier l’ordre. C’était notre (…)