Docteur...
J’éprouve ce matin le besoin de vous confier ces quelques mots.
Le 2 juillet 1957, vous quittiez cette terre. Votre haute silhouette dont, malgré mon bien jeune âge, je suivais moi aussi les ultimes combats, s’en allait, laissant à chacun d’entre nous le soin d’en conserver le plus longtemps possible le sens profond et l’historique portée.
J’avais 11 ans. Je me rappelle du surlendemain matin : l’école de la rue Sadi Carnot au Port, la classe de 6ème, la séance de dictée. Et notre maîtresse (…)