Je ne sais pas, Maïlys, si le bon Dieu...
Je ne sais pas, Maïlys , s’il existe pour toi et pour tes frères et sœurs de race un coin comme celui que les croyants appellent « Paradis »... Je ne sais pas. Mais j’ai soudain un doute.
Quand il a créé la Terre et des hommes pour l’y habiter, le bon Dieu ne pouvait ignorer qu’un peu de la divine poussière allait aussi donner naissance à toute une chaîne de vies, munies de pattes pour marcher, de bouches pour se nourrir, d’oreilles pour entendre. Il ne pouvait pas non plus ignorer (…)