Tribune libre
Pour la mémoire d’avenir d’Aimé Césaire
« Il aurait sûrement bien ri, Aimé Césaire, lui qui cultivait en privé une ironie aussi courtoise que cruelle, en voyant tous ces politiques, tous ces journalistes, se précipiter à Fort-de-France pour célébrer son embaumement.
Oubliée, la polémique sur les bienfaits de la colonisation où s’illustrèrent Nicolas Sarkozy et les députés UMP. Oubliées, ces années où le maire de Fort-de-France se heurtait à l’hostilité de préfets envoyés aux Antilles par le Général et “son” Jacques Foccart pour (…)