Sarkozy invente la flexibilité positive
A la tribune dressée en terre ardennaise, le président de la République avait un ton implorant. « Ce que j’ai fait pour les banques, je l’ai fait pour les salariés, la croissance, l’emploi... », se justifiait-il. Alors que le 16 septembre dernier, il avait sobrement présenté en un quart d’heure à l’Elysée son plan de 360 milliards pour sauver les banques, Nicolas Sarkozy a pris plus de 40 minutes à Rethel pour expliquer (un peu) son plan pour l’emploi et justifier (beaucoup) ses décisions en (…)