Le courrier des lecteurs du 15 juin 2004
Le sommeil tranquille de Raffarin ou le trou noir des luttes
Le samedi 5 juin, j’ai eu mal, j’ai reçu un choc. Un trou noir, une sorte de vide intersidéral. Je m’explique : devant la préfecture à Saint-Denis et la sous-préfecture de Saint-Pierre, pas plus de 200 personnes pour défendre la sécurité sociale. Mathématiquement, implacablement, 200 manifestants, pour une population de plus de 700.000 habitants, font moins de 0,03% de participation. Est-ce à dire que plus de 99.97% de (…)