7 questions à... Françoise Vergès, présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage — 3 —
« Une génération de jeunes chercheurs contribue à un renouveau »
En dehors de la France, d’autres pays ayant jadis légalisé l’esclavage ont-ils également décidé de regarder ce passé en face ? Si oppositions il y a, comment les expliquer ?
- Les oppositions se fondent en général sur un refus de responsabilité qui tourne autour des arguments suivants : tout le monde pratiquait l’esclavage ; les « Africains » ont vendu leurs frères ; on ne peut pas juger avec des arguments d’aujourd’hui des faits du passé.
Certes, presque “tout” le monde (pas tout le (…)