Poche de misère à Saint-Pierre
Il partage son « boukan » avec les poules et les rats
« Minm dann Madagascar i voi pa sa ! ». Depuis un demi-siècle qu’il sillonne les routes du Sud dans le cadre de sa vie militante, Rico Carassou n’avait pas vu une telle situation de misère. Il est vrai que là, en haut du chemin Bardeur à la Ravine des Cabris, on est au bout du bout de la pauvreté.
Au fond d’une cour, sous trois bouts de tôles, posées sur une armature métallique (des barrières mobiles), une paillasse est posée sur un vieux sommier métallique déglingué. C’est là que vit (…)