Nout mémwar
’Une chasse aux nègres-marrons’, de Théodore Pavie — 14 —
À cette heure-là, les brigands doivent dormir, pensais-je en moi même ; mes compagnons auront le temps d’arriver avant qu’ils se remettent en campagne. Nous sommes sûrs de les atteindre.
— Et je me glissai avec précaution à travers les bois noirs : il y avait çà et là des branches cassées ; l’herbe était foulée autour de moi ; tout m’annonçait que j’approchais du camp, et j’en eus bientôt la preuve. Comme j’allongeais la tête sous les broussailles, en écartant d’une main des racines qui (…)