Nout mémwar
’Les Marrons’, de Louis-Timagène Houat — 19 —
Or, maintenant regardez, au sein de cette richesse et de cette abondance, ces pauvres nègres qui sont nus, décharnés, qui meurent de faim, et qu’on pousse au travail tels que des animaux !
Regardez surtout, dans l’enceinte de l’habitation, au lieu dit la plate-forme, ces trois hommes attachés là, le ventre contre terre, les membres étendus, et que d’autres, avec de longs fouets, frappent à coups redoublés, excités qu’ils sont par les menaces du régisseur et du maître !
Leur sang (…)