Solidarité avec le combat de 166 personnes emprisonnées injustement par les dirigeants américains depuis 11 ans et en grève de la faim
Prisonnier à Guantanamo, Nabil Hadjarab témoigne
Nabil Hadjarab, 33 ans, n’en peut plus. Celui que ses gardiens de Guantanamo ont affectueusement baptisé le "sweet kid" (le "gentil gamin") est à bout de courage et d’espoir, après onze ans de détention sur la base américaine, de longues semaines de grève de la faim et le gavage forcé qu’il subit désormais.
Nabil se débat dans un cauchemar kafkaïen : ses geôliers, qui n’ont retenu aucune charge contre lui, l’ont déclaré libérable depuis 2007. Le "sweet kid", né en Algérie, désire retrouver (…)