Syrie : il n’y a ni bons, ni méchants
Le conflit qui ensanglante la Syrie depuis deux ans n’oppose pas les bons et les méchants. Dans cette effroyable guerre civile, aucun des protagonistes ne détient la palme de l’horreur. Même si son origine exacte demeure obscure, l’utilisation présumée de gaz asphyxiants est ignoble, et elle suscite une indignation légitime. Mais les attentats à la voiture piégée dans les rues de Damas et les exécutions sommaires de prisonniers alaouites, sur le plan moral, ne valent pas mieux.
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