“La question des ancêtres chez les esclaves de Bourbon” - 5 -
Le marronnage pour être et préparer son après-mort
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Dans ce contexte de contrôle permanent des esclaves par peur d’une révolte de leur part, le constat du docteur Charles Morizot, qui œuvre dans la colonie depuis les années 1830, sur l’absence de rites funéraires chez les Africains et les Malgaches, n’est guère étonnant. Il faut un minimum de liberté pour les conduire et les respecter.
"Aucune race ne paraît avoir conservé ici la moindre marque de sa religion primitive, exceptés toutefois les Indiens qui n’ont rien perdu des (…)