Nout mémwar
’Les Marrons’, de Louis-Timagène Houat — 49 —
Il pouvait être, d’après la position du soleil, cinq heures et demie du soir, quand le Câpre et le chasseur quittèrent le lieu de la scène. Rudement mené par son impitoyable capteur, le malheureux marron était obligé d’aller vite.
On avait pris la route la meilleure et la plus courte, il est vrai, pour descendre et sortir des mornes. Mais, rompu par les fatigues et toutes les émotions de la journée, il succombait sur ses jambes ; et, n’en pouvant plus, rendu au pied des Salazes, il demanda (…)