Nout mémwar
’Les Marrons’, de Louis-Timagène Houat — 50 —
Ainsi poussé, en face d’une si triste perspective, le Câpre s’en allait comme un criminel qu’on pousse à la mort. Il avait les pieds nus, tout ensanglantés, il pouvait à peine les porter l’un devant l’autre ; il faisait des efforts inouïs pour marcher, et chaque pas était un supplice affreux.
Enfin, après sept heures d’une telle horrible marche, il arriva avec son capteur à Sainte-Suzanne, et vers une heure du matin, à l’habitation Zézé Delinpotant déjà décrite.
Ils y entrèrent par la (…)