Nout mémwar

’Les Marrons’, de Louis-Timagène Houat — 64 —

Le départ ordonné, les portes de la geôle s’ouvrirent, et le triste cortège se mit en marche. Les trois victimes s’en allaient à pied et d’un pas ferme, entre une haie de gendarmes et de gardes de police. Le bourreau, qui marchait derrière elles, les tenait par une corde et portait sur le dos, à la façon d’une gibecière, un grand sac de vacoa d’où l’on voyait sortir le manche du fatal instrument. On avait, pour se rendre à l’endroit du supplice, environ quatre lieues à faire ; et, tout le (…)

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