Le bon sauvage, la brute et l’ombre
Pouvons-nous imaginer attribuer le qualificatif de « bon » ou de « méchant » pour catégoriser notre ancêtre lointain lorsque nous nous serions progressivement différenciés des grands singes ? Pour effectuer une telle distinction entre le bon et la brute, ne faut-il pas au préalable une morale qui hiérarchise en valeur ce qui est bien et ce qui ne l’est pas ? Pour le ressenti donc la biologie, ce qui est bien fait du bien, du plaisir, ce qui est mal fait mal, de la douleur. Ce n’est pas (…)