J’écoutais l’orateur, à deux doigts de l’approbation...
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J’écoutais l’orateur qui avait tenu à donner lui-même lecture de la motion. Je l’écoutais, toujours surpris par ses audaces devenues depuis quelque temps, habituelles. Toujours surpris, mais ce jour-là assez stupéfait et à deux doigts de l’approbation.
Que disait-il ? Que déclarait-il ? Il disait que cet ancien Premier ministre du Général de Gaulle avait été un des plus grands fossoyeurs de notre île, de sa jeunesse, de notre avenir, et cela dès le début des années 1960. (…)