SAIPER : « Devons-nous retourner dans nos établissements comme si de rien n’était ? Combien de minutes de silence encore, devrons-nous subir ? »
L’assassinat prémédité de notre collègue a laissé l’ensemble du pays dans un état de sidération sans qu’aucune véritable prise en compte, au-delà de l’émotion, de nos conditions d’exercice et des violences quotidiennes subies ne soit évaluée à la hauteur de leurs réalités.
Entendre notre ministre se plaindre et nier l’isolement des enseignants, nier l’attitude coutumière de notre hiérarchie, face à toutes les situations de violence devenues ordinaires laisse un goût amer à toute la (…)