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De graves inégalités persistent
30 juin 2010
Sous le feux des projecteur depuis plusieurs semaines, l’Afrique du Sud ne sortira pas gagnante financièrement de cette Coupe du Monde. Miné par le chômage, la pauvreté et le Sida, le pays connait des inégalités qui persisteront bien après le Mondial.
Cette année, la croissance sud-africaine connaitra sa première stagnation, depuis 1994. Celle-ci est due à la crise financière, et aux dépenses investissements allouées pour la Coupe du Monde. Selon les estimations, la croissance sera de 2,3% grâce aux revenus liés aux cours mondiaux des matières premières et des produits agricoles. Les gains de la Coupe du Monde contribue à 0,5 point de croissance pour cette année.
Des dépenses d’image
Le gouvernement sud-africain a alloué des sommes records pour la construction de cinq nouveaux stades, et des infrastructures dont l’immeuble du comité d’organisation, mais il faudra en trouver l’utilité après le Mondial. L’État et les collectivités locales ont investit plus de 4 milliards de dollars pour redorer l’image du pays, mais les réalités sociales ont-elles été pleinement prises en compte ?
L’objectif de la politique de la coalition conduite par l’ANC au pouvoir a été durant ces dernières années de réduire les inégalités sociales, en mettant en place une politique de développement durable de l’économie. Mais la création d’emplois dus aux investissements de la Coupe du Monde n’a pas eu d’effet réel sur la population, car la crise et les politiques libérales des entreprises ont mis plus d’un million de travailleurs au chômage, dont 170.000 au dernier trimestre 2009.
Selon le Bureau des statistiques sud-africain, plus de 4,3 millions de personnes sont au chômage, ce qui représente 25,2% de la population active, en grande majorité noire. Les inégalités entre les riches et les pauvres sont encore très présentes. En effet, une partie de la population, surtout blanche, profite du développement de l’Afrique du Sud, qui contrairement à ces voisins, possède une croissance moyenne de 5% par an, depuis cinq ans.
Cette croissance a permit à de grands groupes sud-africains, comment SAB Miller, Illovo Sugar, Sasol ou MTN de faire des bénéfices. Mais, les réalités sociales restent les mêmes pour plus de 35% de la population active et non active. En effet, la pauvreté, le chômage et le Sida sont les trois facteurs majeurs des inégalités au sein de la société sud-africaine. A cela s’ajoute la criminalité.
Les inégalités persisteront
Adam Habib, professeur de sciences politiques et vice-président de l’université de Johannesburg a expliqué au journal Libération, que les inégalités avaient engendré de « nombreux problèmes sociaux, une augmentation de la criminalité ou encore des poussées de xénophobie contre les étrangers d’origine africaine ». Celui-ci ajoute qu’il est aujourd’hui nécessaire de résorber ces inégalités, tant raciales, qu’économique et sociales.
Pour cela, le gouvernement s’est engagé à augmenter, cette année, de 10% les dépenses sociales afin de lutter contre la pauvreté. Malgré ce geste, les inégalités persistent dans le pays. La faiblesse du système éducatif contribue aux inégalités, car d’après Adam Habib, les jeunes Blancs diplômés ont plus de faciliter à trouver un emploi, qu’un jeune Noir, également diplômé.
Le pays manque de logement, la discrimination, et le manque de travail creusent les inégalités entre riches et pauvres, mais aussi entre Noirs et Blancs. Cette situation risque de s’accentuer avec la crise financière internationale, et l’aggravation de la situation sud-africaine (chômage, et pauvreté). Une fois les médias étrangers repartis dans leurs pays respectifs, la réalité reprendra sa place, et le gouvernement devra trouver une solution pour trouver des solutions pour les 50% de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Céline Tabou
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