Sommet Afrique-Amérique du Sud au Venezuela

Coupe du monde : rechercher une alternative aux règles de la FIFA

29 septembre 2009

Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), a appelé, samedi, à affranchir le système des compétitions sportives internationales, notamment la Coupe du Monde de football, de la domination des grands pays, affirmant que les petits et pauvres pays sont privés du plaisir d’abriter le ’Mondial’ de quelle que discipline sportive que ce soit, compte tenu du fait que les critères de choix sont taillés sur les pays riches.

"Nous sommes fiers d’avoir des pays comme l’Argentine, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Egypte, l’Algérie et la Libye capables d’organiser le "Mondial", a dit le leader libyen, dans un discours lors de la séance inaugurale du second sommet Afrique-Amérique Latine qui a débuté samedi soir sur l’île de Margarita au Venezuela.

Il a, cependant, mis l’accent sur la nécessité de se débarrasser des critères de la Fédération internationale de football association (FIFA) pour l’organisation de la Coupe du monde basés sur la richesse du pays hôte, son infrastructure de base et les a qualifiés d’injustes dans le sens qu’ils privent pour toujours les petits et pauvres pays de l’organisation de telles compétitions.

Mouammar Kadhafi a cité à titre d’exemple le prochain Mondial qui sera organisé en 2010 par l’Afrique du Sud et estimé la nécessité de la répartition des équipes participant sur plusieurs pays africains tout en laissant l’Afrique du Sud le ccentre de l’organisation de ce festival mondial du ballon rond, étant donné que l’Afrique du Sud s’est vu attribuere l’honneur de l’organisation du Mondial au nom de l’Afrique.

Mouammar Kadhafi a proposé, d’un autre côté, que la FIFA aide les pays pauvres pour leur permettre de pouvoir accueillir certaines équipes dans le cadre de l’organisation du Mondial et précisé que l’idée de faire d’un pays qui en soit capable comme centre d’organisation et de répartir les équipes sur plusieurs autres pays dans le même continent pourrait nous éviter la suspension du Mondial de si, par exemple, il y aurait vacuité de poste de président dans le pays hôte ou lors des catastrophes naturelles tels que les tremblements de terre ou la propagation d’une pandémie à l’instar de ce qui se pasee aujourd’hui au Mexique.


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