Aux Jeux olympiques d’Athènes

Derniers jours...

28 août 2004

Et voilà, c’est déjà presque fini pour ces 28èmes Jeux olympiques d’été qui se déroulent depuis quinze jours sur les terres où ils ont pris naissance, il y a bien longtemps.

Athènes, qui accueille actuellement ces olympiades, aura mis les petits plats dans les grands pour que ces deux semaines se passent sans souci majeur.
Si on enlève, d’une part, les quelque vingt-cinq athlètes, tous sports confondus, qui ont été disqualifiés pour contrôle anti-dopage positif et d’autre part, le manque d’intérêt du public grec pour toutes les compétitions où ne figuraient pas d’athlètes de leur pays, les Jeux ont été à la hauteur de se que l’on pouvait espérer.
En effet, ces Jeux n’ont pas été exonérés du tapage médiatique fait autour du dopage et des athlètes disqualifiés comme en haltérophilie, en athlétisme ou encore en aviron, pour ne citer que ces sports.
Ce fléau du sport moderne est donc bien présent à Athènes et il serait impensable que les responsables du sport international n’augmentent pas d’avantage les contrôles et les sanctions.

La vie en danger

Plus que de fausser les résultats des Jeux et de permettre par des tricheries à certains athlètes d’en surpasser d’autres, le dopage et les produits dopants sont, par ailleurs, des substances qui mettent réellement en danger la vie des athlètes qui les utilisent. La lutte anti-dopage doit donc s’intensifier et les autorités compétentes doivent mettre les moyens financiers permettant aux contrôles et surtout aux méthodes de contrôle, d’être à la hauteur des progrès réalisés par la recherche dans le développement des substances dopantes.
En effet, toute cette lutte est, en fait, un jeu de poker menteur, où le sport affronte, en réalité, des intérêts financiers de grands groupes internationaux.
Néanmoins, bien que présent, le dopage ne peut quand même pas occulter le mérite de tous les athlètes venus du monde entier pour participer à la ruée vers l’or olympique.
Vingt-cinq cas de dopage sur plus de dix mille sportifs présents pour ces jeux représentent un faible pourcentage, qu’il ne faut pas négliger, mais que l’on ne peut pas non plus exagérer à l’extrême.

Les Grecs préfèrent aller voir les Grecs

Pour parler d’autres choses, plusieurs observateurs présents à Athènes ont fait remarquer le faible intérêt du public grec pour les compétitions à l’exception de celles où étaient présents des athlètes grecs. Ce qui a eu pour conséquence que certains stades, certains jours, ont présenté des gradins bien clairsemés.
Malgré cela, les athlètes, eux, ont été présents et à la hauteur des espérances des nombreux téléspectateurs du monde entier qui ont suivi toutes les épreuves sur leur petit écran.
En conclusion, il est important de dire que la fête du sport était au rendez-vous et que tous les sportifs professionnels et amateurs de la planète ont, pendant quinze jours, supporté leur pays, rêvé et frissonné devant les exploits et les records, les joies et les malheurs, qui ont vu le jour à Athènes.

Fabrice Hoarau


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