Dimanche 16 novembre 2008 :

Deux ceintures noires de Ju Jitsu brésilien au gymnase du lycée de Bel Air

10 novembre 2008

Erick Payet et Alexandro Dos Santos Machado dit Léké vont animer un stage de Ju Jitsu brésilien en faveur des sportifs de Sainte-Suzanne et de l’Est dans le cadre de la 1ère Journée de démocratisation de cet Art Martial dans l’Est.

« Il s’agit pour cet avant-goût de donner les rudiments de cet art martial à Jean-Claude Calimoutou et Gérard Alouette et à leurs élèves afin que ceux-ci nous secondent lors du grand rassemblement du 16 novembre », fixe d’emblée Erick Payet, 44 ans et qui a déjà disputé 8 compétitions internationales au Brésil et obtenu des titres mondiaux. « Je ne remercierai jamais assez les cieux de m’avoir offert, à travers le sport, la possibilité de trouver ma place dans cette société et mon utilité sociale. Je me définis comme un éducateur, un autodidacte qui veut transmettre ce que la vie m’a inculqué : les valeurs qui m’ont constitué ».
L’objectif affiché est bien de donner une formidable opportunité à la population de l’Est, quels que soient l’âge, le poids, la taille ou la morphologie, de s’ouvrir à cet art brésilien de combat au sol pouvant leur apporter bien-être, épanouissement, santé, mais aussi une terrible efficacité martiale. Dans un avenir proche, des clubs pourraient se développer et ouvrir de nombreux créneaux horaires sur cette micro-région.

Léké et Erick Payet sous le regard attentif de Jean-Claude Calimoutou, champion du monde de Kali combat.

Léké nous explique l’historique de ce sport. « Le Ju Jitsu brésilien est issu de la pratique indienne et ancienne du Yoga qui s’exporta vers la Chine puis le Japon. Il fut essentiellement et exclusivement pratiqué par la caste des samouraïs. L’empereur Hiro Hito a voulu décimer cette caste et poussa l’un d’eux, Maeda, à s’exiler au Brésil où il fut recueilli par le sieur Gracie, Brésilien d’origine écossaise. Par reconnaissance, Maeda forma ses fils, sauf un, Elio, qui, trop chétif, assista à tous les entraînements dans un coin de salle. C’est de là qu’il imagina et mit au point, sur la base des enseignements du Japonais, une technique qui lui convenait. Celle-ci prit le nom de Gracie Ju Jitsu, et son fondateur, aujourd’hui âgé de 84 ans, vit toujours et s’entraîne avec toujours autant de fougue lorsqu’il retrouve son kimono que ses enfants cachent pour l’en empêcher ».
Le Ju Jitsu est un sport également propice aux femmes, ce que ne démentiront pas les jeunes filles présentes samedi dernier lors de la réunion de préparation, qui y trouvent le moyen d’exploiter leur élasticité naturelle de bassin, contrairement aux hommes qui usent de leur force. « Bon nombre de viols ou agressions pourraient être déjoués par la maîtrise de techniques simples d’étranglement et de clés sans user de la force athlétique. Je souhaite réellement démocratiser ce sport et le mettre totalement à la portée du peuple réunionnais », dit à l’envi Erick Payet.
Alors, tous à vos kimonos, mesdames, messieurs, pour la grande journée gratuite de découverte organisée le dimanche 16 novembre au gymnase du lycée de Bel Air par l’association KAIASSE et les ceintures noires Erick Payet et Léké.

Contact et renseignements : Jean-Claude Calimoutou 0692-64-56-41


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