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Lutte antidopage dans le sport à La Réunion
18 avril 2013
Jeudi dernier, dans les locaux de la Direction de la Jeunesse, de Sports et de la Cohésion sociale, Ronan Boillot, sous-préfet délégué à la Cohésion sociale et à la Jeunesse, a tenu une conférence de presse présentant le bilan des actions menées en 2012 et la feuille de route 2013 dans le domaine de la lutte contre le dopage dans le sport à La Réunion. Cette conférence s’est déroulée en présence de Jean-Jacques Ducret, médecin de lutte contre le dopage.
La lutte antidopage est un enjeu fort pour le développement d’une pratique respectueuse des valeurs du sport et de la santé des sportifs.
A La Réunion, comme en métropole, le dopage affecte une grande variété de disciplines sportives, et ce, à tous les niveaux de pratique.
Chaque année, la Direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion, dans le cadre du plan d’action de l’Agence française de Lutte contre le Dopage (AFLD), met en œuvre plus de 140 contrôles.
La pratique du dopage à La Réunion
Sur 141 contrôles effectués en 2012, onze sportifs ont été détectés positifs. Un chiffre qui se situe au-dessus de la moyenne nationale et qui montre l’efficacité de l’action de contrôle grâce à une bonne connaissance du milieu et un travail de collaboration avec le mouvement sportif.
L’analyse des produits dopants utilisés montre que plus de 50% des personnes détectées sont positives au cannabis.
Le cannabis est inscrit dans la liste des produits dopants interdits en France. Sa consommation, contrairement aux idées reçues, est dangereuse et n’augmente pas nécessairement les performances du sportif.
La prise de cannabis peut entraîner :
- - Une diminution de la mémoire, l’attention, la concentration, la vigilance
- - Une diminution des performances scolaires et professionnelles,
- - Un désinvestissement, une désinsertion,
- - Des troubles psychiatriques (troubles anxieux, bouffées délirantes aiguës, etc.),
- - La révélation ou l’aggravation d’une schizophrénie,
- - Des problèmes respiratoires,
- - Une majoration des risques de cancer du poumon, des voies aéro-digestives supérieures,
- - Des pathologies cardio-vasculaires (artérites...),
- - Accoutumance et dépendance...
- L’action de l’État dans la lutte contre le dopage
-
- Depuis 2006, l’État a mis en œuvre des outils législatifs et règlementaires pour lutter contre le dopage. La loi du 5 avril 2006 relative à la lutte contre le dopage et à la protection de la santé des sportifs attribue au ministère un rôle central dans l’engagement et la coordination de la prévention, de l’éducation et de la recherche en matière de dopage. La lutte contre les trafics des produits dopants est également un point important de l’action ministérielle menée.
- L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), créée en 2006, est une autorité publique indépendante, elle est chargée de définir et de mettre en œuvre les actions de lutte contre le dopage sur le territoire national. La lutte contre le dopage est régie par le code du sport.
La lutte antidopage a trois objectifs :
- - Lutter contre la tricherie dans le sport,
- Provoquer la prise de conscience collective auprès des acteurs du sport sur la
dangerosité du dopage pour la santé des compétiteurs,
- - Crédibiliser les performances réalisées au cours des compétitions.
L’action de l’État à La Réunion
La Réunion est une terre de sport. On dénombre chaque année environ 600 manifestations sportives déclarées et des centaines de compétitions organisées par les différentes ligues et comités.
Face à cette forte pratique sportive, la Direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale se mobilise pour coordonner les actions de contrôle antidopage avec le médecin de lutte antidopage et l’équipe des 15 agents préleveurs, médecins ou infirmiers.
Avec près de 8% de positifs en 2012, La Réunion mène une action de contrôle efficace.
Chaque sportif est susceptible d’être contrôlé tant à l’entrainement qu’à l’occasion de compétitions ou manifestations sportives. Sur les 145 contrôles octroyés par l’AFLD en 2012, 141 ont été réalisés. Chaque action de contrôle coûte entre 800 et 1.500 euros selon la nature du prélèvement.
Les sanctions
Lorsqu’un contrôle est positif, les résultats sont envoyés à la fédération concernée, au sportif, à l’agent préleveur (de façon anonyme) et à l’AFLD. C’est la fédération sportive concernée qui ouvre une instruction au sein des commissions fédérales (1ère instance et de rappel).
Les sanctions peuvent aller d’un simple avertissement à une suspension temporaire jusqu’à la radiation à vie.
Feuille de route 2013 - Maintenir le pourcentage des contrôles antidopage réalisés en 2012 - Maintenir le pourcentage des contrôles hommes/femmes - Consacrer un tiers des quotas au contrôle des sportifs des pôles et structures labélisées - Etre présent dans les grandes manifestations locales (Meeting international d’athlétisme, le Grand Raid, le meeting de l’OI de natation, le tour de l’Ile cyclisme, les galas de sports de combats...) - Augmenter le nombre de contrôles hors compétition |
Les disciplines contrôlées en 2012 - 19 disciplines contrôlées en 2012 : - Athlétisme : Course de montagne - Trial et sur piste - Cyclisme : VTT - Cyclisme sur route - Sports collectifs : Rugby - Football - Hand-ball - Sport de combat : Boxe Thaï - Boxe française savate - Boxe anglaise - Handisport - Squash - Natation - Sports mécaniques : automobile, Motocyclisme - Pétanque - Golf - Judo 41 missions de contrôle ont été effectuées pendant des compétitions et 6 hors compétition. Elles ont concerné 98 hommes et 43 femmes. Soit 141 contrôles au total. |
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