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28 juin 2010, par
Le football français peine. Il ne se passe pas un jour sans que des éléments nouveaux n’apparaissent. Ce week-end, trois cadres des Bleus sont intervenus dans les médias et ont apporté leurs appréciations sur les évènements qui se sont déroulés en Afrique du Sud. Un moment très attendu mais qui n’a pas abordé le fond de la crise. Trop soft même.
Au-delà de la médiatisation et du spectacle, l’importance du football cache la débâcle des équipes de France de Volley et de Rugby. L’équipe de rugby d’Argentine a écrasé la France 41 à 13, ce week end ; cela vient après la sévère correction que lui a infligée les Springboks, en Afrique du Sud, juste avant le mondial de foot. Personne n’a oublié la cuisante défaite de l’équipe de France de Volley à Saint Denis. Il existe un problème grave qui dépasse ce simple cadre footballistique. Cette situation révèle une crise sociale, culturelle et politique au sein de la société française.
La fin du sport de haut niveau en France
L’équipe de France est venue à La Réunion en avant première de la Coupe du Monde pour disputer son dernier match test contre la Chine. Portée par tout un public conquis d’avance, c’est la modeste équipe de Chine qui l’emporte. Les officiels cachent leur déception en assurant que le vrai de vrai, ce sera en Afrique du Sud. On connaît la suite. Idem pour l’équipe de France de Volley Ball qui, après avoir remporté le premier match, perd trois sets à un contre les Chinois lors de la Ligue Mondiale. La France est éliminée de la course. Dans le monde du rugby, même chose. Battue le 12 juin, en Afrique du Sud, l’équipe de France perd 41 à 13 contre l’Argentine. C’est un désastre pour le rugby.
Ces trois évènements sportifs mettent en évidence une vraie crise dans le sport de haut niveau français. Il ne s’agit plus d’une affaire d’« enfants-gâtés-qui-touchent-des-millions », mais d’un problème de fond. La médiatisation des Bleus est un écran de fumée qui cache une crise de la société française et une crise de structure. Le sport n’est pas un sanctuaire ; il est parfaitement représentatif du malaise social qui règne en France. Dans ces conditions, la grève des Bleus est un acte de solidarité exemplaire envers l’un des leurs qu’ils estiment avoir été injustement sanctionné.
La France va mal, et le sport en est la représentation
Toutes ces défaites sont réalisées sur fond de politique gouvernementale très critiquée. La politique "bling-bling" a fini par produire des dérives ; cela débouche aujourd’hui sur des scandales révélés par la presse (Affaires des cigares de Christian Blanc, de logement de Christian Estrosi, du salaire de Christine Boutin, l’évasion fiscale de Mme Bettencourt et Eric Woerth, ...).
Car la presse, plus particulièrement, le journal "L’Equipe", a publié en Une, une information, qui de l’avis des joueurs, ne s’est pas déroulée comme écrit. Le journal a traité, puis orienté une information tronquée qui a abouti à l’exclusion de Nicolas Anelka.
La solidarité autour de ce joueur est l’expression d’un besoin qu’ont eu les joueurs de réagir face à une injustice. A partir de là, les joueurs devraient être félicités pour leur geste, et non conspués. Le groupe est parvenu à avoir un esprit d’équipe pour défendre leur coéquipier. Les sanctions médiatiques, populaires, politiques et administratives de la FIFA ont manqué de sang froid et de discernement. On oublie trop vite la sortie de Rama Yade contre les dépenses luxueuses des Bleus. Comme soutien, on peut faire mieux. En fait, cela faisait bien pour soutenir la politique de restriction budgétaire. Cela a conduit à une grave crise de confiance entre le politique et les joueurs, surtout que les dépenses de la ministre ont été aussi révélées. Tout ça pour ça, pourrait-on dire. Cela indique clairement que ce pays est très malade... Un véritable désastre.
Céline Tabou
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