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28 novembre 2020, par
Le football, sport populaire par excellence, mérite d’être observé au-delà des apparences. On le dépeint souvent, non sans raison dans son format professionnel comme étant le symbole du capitalisme effréné et de toutes ses dérives. Mais comme tout sport comptant des millions de pratiquants et de supporters, on ne peut le résumer à cela.
Le football peut en effet être profondément ancré dans les mouvements progressistes. Les supporters, comme les clubs antifascistes sont ainsi extrêmement nombreux, pour ne donner qu’un exemple. Mais arrêtons-nous sur quelques joueurs en particulier.
Prenons l’exemple de l’un, si ce n’est du footballeur le plus connu, Diego Armando Maradona. Malheureusement décédé cette semaine, si l’on s’en souvient en tant qu’esthète et comme l’un des grands joueurs de l’Histoire, une part moins connue est l’homme et ses convictions.
En effet, bien qu’ayant touché des millions, Maradona a conservé tout au long de sa vie une conscience de classe. Se sachant originaire d’un milieu défavorisé, il défendit tout au long de sa vie les plus précaires, et plus largement au vu de son audience, l’ensemble des peuples d’Amérique Latine souhaitant leur libération nationale.
Ainsi, il montra tout au long de sa carrière, en tant que joueur ou en tant qu’entraineur, sa sympathie pour Cuba, allant jusqu’à inscrire dans sa peau le visage d’Ernesto Che Guevara (Le Che), ainsi que celui de Castro. Par exemple, en 2016, il annoncera la mort de Fidel Castro comme étant « la mort d’un second père » et il pleura sa mort en disant « je suis cubain ».
Plus que Cuba, il montra également sa sympathie pour le Venezuela, indiquant avoir « […] rencontré un géant comme Chavez » en 2005. Il se présenta par la suite comme soutien aux libérateurs des peuples, soutenant les différents acteurs sud-américains opposés au libéralisme proposé par les instances internationales. Ainsi, il apporta son soutien à Fidel Castro, Lula et Nestor Kirchner en 2005, estimant qu’ils pouvaient « former une bonne alliance contre la pauvreté, la corruption et rompre la relation filiale avec les Etats-Unis ». Castro, pour Cuba comme Lula pour le Brésil menèrent cette politique.
Par la suite, il s’inscrira également comme soutien d’Ortega, président du Nicaragua, puis comme « soldat » de Maduro, président du Venezuela, affirmant ainsi sa sympathie pour les luttes de libération nationale d’Amérique Latine.
Ainsi, Maradona, par sa conscience de classe, utilisa ainsi son poids médiatique, monstrueux pour défendre les régimes progressistes d’Amérique Latine.
Mais, outre Maradona, qui donna certes de son aura pour défendre les régimes progressistes d’Amérique Latine, d’autres footballeurs célèbres ont utilisé leur renommée pour défendre le progrès social de par le monde.
Le meilleur exemple est sans doute Sócrates, au temps où il était joueur du Sporting Club Corinthians Paulista, club de São Paulo, sans doute l’un des club les plus populaires du Brésil.
Alors en pleine dictature militaire au Brésil, les joueurs de Corinthians en 1981, symbolisés par Sócrates, décidèrent de revoir le fonctionnement de leur club, pour aller dans un modèle s’affrichissant de ceux alors offerts par le système : la démocratie. Les joueurs choisissent ainsi de la manière de préparer les matchs, de l’organisation des déplacements, de la manière de gérer les recrutements et les entrainements.
Mais, plus étonnant, ils s’engagèrent par la même occasion contre la dictature militaire que subissait actuellement le Brésil.
Ainsi, en novembre 1982 Sócrates comme ses camarades de jeu entrèrent donc sur le terrain - alors que les premières élections démocratiques depuis 1964 et le Coup d’Etat de la dictature militaire étaient organisées - avec des maillots en faveur de la démocratie, appelant ainsi les citoyens à aller voter, en opposition complète envers le régime.
Par la suite, en 1983, en finale du championnat régional de São Paulo, Sócrates comme ses camarade des Corinthians entrèrent sur le terrain en déployant une banderole disant « Gagner ou perdre, mais toujours en démocratie ».
Aussi symbolique soit-il, ce mouvement démocratique dit de la « démocratie corinthiane » participera à la chute de la dictature, qui arrivera finalement en 1985.
Ces deux exemples montrent ainsi le poids que peut avoir une célébrité dans un sport populaire, pouvant ainsi faire basculer un pays, voire une région de part son poids médiatique dans telle ou telle orientation politique. Plus encore, ils montrent l’importance pour les célébrités de conserver une conscience de classe, car leur message peut être porté dans l’ensemble du monde.
Mathieu Raffini
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