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Le football au féminin...
27 décembre 2006
L’US Possession recrute des footballeuses pour compléter l’effectif de ses 2 sections féminines, moins de 16 ans et seniors, passées en première division cette année, et ainsi jouer le maintien en 2007. L’occasion de rappeler que le foot féminin, trop peu valorisé, recèle quelques talents qui ont d’autant plus de mérites qu’ils leur faut prouver 2 fois plus et qui n’ont pas trop droit à l’erreur dans un monde de “footeux” au masculin.
C’est en 1997, sous l’impulsion de Farez Boudira, ancien joueur de football, que les sections féminines de l’USP ont vu le jour. Pierre Richard, Président du club, demande en 2000 à Max Paviel d’occuper provisoirement le poste d’éducateur pour les féminines, en replacement de l’entraîneur absent momentanément. Voilà 6 ans que le provisoire dure. Max Paviel est aujourd’hui responsable du foot féminin à l’USP.
« Une équipe féminine, c’est difficile à gérer »
Un engagement qui, cette année, a porté ses premiers fruits avec la montée en D1 des 2 sections féminines. « C’est un travail de fond commencé avec les jeunes, commente Max Paviel. On commence à avoir des résultats, le travail avance. Avant, on enregistrait des 12-0, 8-0, aujourd’hui, on est championne ». Mais au foot comme dans la vie, rien n’est jamais acquis. « Il faut conforter cette montée, poursuit l’entraîneur. On ne veut pas faire l’ascenseur. Notre but est de jouer le maintien en D1 pour arriver au plus haut niveau. On recherche des filles avec déjà de l’expérience. C’est un plus pour renforcer l’équipe et assurer notre place ». Parmi les 26 équipes féminines que compte La Réunion (14 en première division et 12 en seconde), si l’USP n’est pas la plus connue, ou reconnue, le solide lien de camaraderie qui unit ses joueuses est un de ses points forts qui encouragent son entraîneur à tenir le cap. Car « une équipe féminine, c’est difficile à gérer », concède le coach. Parmi les seniors, certaines ont des enfants, une vie de famille à assumer en parallèle. S’investir dans la pratique du foot leur demande de savoir jongler avec leurs obligations pour être au rendez-vous du stade le dimanche, et à leur entraîneur de savoir aussi s’adapter. Si sur le plan strictement physique, « les filles courent généralement moins vite, en revanche, l’information passe chez elles plus vite. Elles captent plus le message de l’entraîneur, sont plus attentives, reconnaît Max Paviel. C’est un sport difficile à apprendre, mais elles mettent plus vite les consignes en application ». Grâce à leur pragmatisme donc, les féminines évoluent plus rapidement dans la maîtrise du ballon. Malheureusement, elles sont peu encouragées.
Pas de spectateur, pas d’encouragement
Si le spectacle d’un match de foot masculin parvient à déplacer les foules, en revanche, les spectateurs ne se pressent pas pour encourager les filles. Expédit Hoareau, papa de Ludivine, l’un des espoirs de l’USP (voir encadré) , déplore ce manque d’intérêt. « Le foot féminin, c’est un autre système de jeu aussi très intéressant et agréable à voir jouer. C’est dommage qu’il n’y ait pas assez de moments accordés à la valorisation de ce sport, qu’il y ait si peu de spectateurs. En deuxième division, il n’y en a pas du tout. Ce n’est pas très encourageant pour les filles. Il suffirait de proposer des levés de rideaux avec des féminines lors des matchs masculins pour aider à valoriser le foot féminin ».
Filles ou garçons, les règles et exigences du football sont les mêmes. Les féminines sont astreintes aux mêmes entraînements, à la même ardeur du soleil lors de leurs matchs dominicaux. Elles sont capables des mêmes performances, de la même maîtrise des techniques du sport, mais sont encore mises à l’écart de ce cercle fermé réservé aux hommes. Elles doivent, sur un terrain, prouver 2 fois plus, sans avoir droit à l’erreur, à la balle perdue. Le football féminin, c’est aussi une question de mental. Si les supportrices, devant leur télé ou dans les stades, sont de plus en plus nombreuses, il faut encore un peu de chemin pour que, crampons aux pieds, leur jeu soit reconnu.
Qui sait, peut-être un jour, une footballeuse de la qualité des Zidane et consorts saura-t-elle révolutionner les mentalités ?
Stéphanie Longeras
Candidates pour l’USP
Si des footballeuses sont intéressées pour intégrer les sections moins de 16 ans et seniors de l’USP, elles peuvent contacter Max Paviel au 06.92.96.95.93. Pour celles qui joueraient déjà dans un club, elles doivent au préalable déposer leur démission puis présenter leur candidature avant le 15 janvier.
Témoignage
Ludivine ou « l’amour du foot »
« Les filles peuvent faire aussi bien »
De plus en plus, les filles accèdent aux sports, jusque-là dits ou pensés, réservés aux hommes. Car finalement, le goût de la performance, de la compétition, l’amour du jeu n’ont pas de sexe. Ludivine Hoareau, 14 ans, élève de 3ème, a commencé le foot à 6 ans, sans se poser la question. Elle fait aujourd’hui partie des 20 footballeuses de la sélection réunionnaise qui jouera en avril la Coupe nationale en Métropole.
« Il faut tenter »
Expédit, son papa, a toujours joué au foot pour le plaisir, entre amis. Ludivine le suivait sur les terrains, et c’est grâce au football que la petite fille, alors trop nerveuse, a pu canaliser son énergie.
« Je suis montée sur le terrain, j’ai commencé à aimer, confie la jeune fille. Au début, c’était dur comme pour tous les sports, mais maintenant, je me débrouille ». En catégorie poussin et benjamin, les équipes sont mixtes. Ludivine dit ne jamais avoir été victime de moquerie, au contraire. « J’ai été bien intégrée, j’étais à l’aise. Il faut dire que je suis un peu un garçon manqué », sourit la demoiselle. Selon Ludivine, le football facilite d’ailleurs les rapports entre filles et garçons qui se retrouvent et partagent plus facilement autour du même centre d’intérêt. « On peut parler ensemble, jouer ensemble, et j’aime cela car je progresse à leur contact ». Pas de rivalité donc, même si Ludivine reconnaît que parfois, « c’est bien de les battre, de montrer que les filles peuvent faire aussi bien qu’eux ». A l’école, elle encourage ses camarades, intriguées par son choix, à oser le jeu : « Ça leur donne envie d’essayer. Je leur dis qu’il faut tenter ». Il faut se lever tôt, s’entraîner beaucoup, mais le goût du sport vient avec celui de l’effort. Ludivine, aujourd’hui sûre de son choix, ne compte pas encore raccrocher les crampons, mais bien continuer jusqu’à une éventuelle carrière. Retenue pour la sélection de La Réunion, elle se confrontera en avril aux joueuses de l’hexagone. Ce sera l’occasion de rencontrer les présidents des clubs et pourquoi pas de se faire remarquer. Comme dit son papa, Ludivine a « l’amour du foot. C’est son truc ». Modeste, elle ne dit pas qu’elle bénéficie aujourd’hui d’une véritable reconnaissance de la part des garçons, dribblés par ses qualités de jeu. Aux quatre coins de l’île, le prénom de Ludivine, le jeune talent de l’USP, est connu. Mais sa petite notoriété ne l’intéresse pas. Pour elle, l’essentiel reste le ballon à jouer en compétition ou entre amis. Quand la passion est là, le reste suit.
SL
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Messages
22 décembre 2007, 23:10, par llecracleur
En metropole aussi les crampons feminins doivent etre solides ,les spectateurs ne se deplacent guere la seule fois qu’il y a eu une centaine de spectateurs BLOIS FOOT fem (1) a gagné contre TOURS, suivant les matches regulierement chez les feminines hormis les entraineurs c’est dix personnes qui regardent. potierfoot.skyblog.com olisfer41.canalblog.com
Voir en ligne : http://celadon7.canalblog.com