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33ème anniversaire de l’O.M.S. du Port - 3 -
20 août 2004
Dans sa conférence à l’Université sur l’Histoire de l’OMS du Port, Raymond Lauret a mis en avant l’effort des responsables sportifs portois en direction des jeunes scolaires. À ce propos, il a cité l’exemple d’un jeune talent qui a contribué à faire de la gymnastique réunionnaise - grâce à la volonté et la persévérance - ce qu’elle est aujourd’hui : Patrice Casimir.
D’abord, nous voulons intervenir depuis l’école, avec des moniteurs spécialisés auxquels nous donnons pour objectifs qu’ils amènent l’enfant à découvrir plusieurs activités et, ensuite, à s’orienter, pour ceux qui le souhaitent, vers les clubs. Il en est ainsi de nombreuses disciplines sportives. Citons le seul exemple de la gymnastique et rappelons-nous cette époque où la petite Nadia Commanecci crevait les rares écrans de télévision. La télé alors n’avait pas encore connu la vulgarisation qui la caractérise aujourd’hui. Rares étaient les cases des bidonvilles où elle montrait ses timides images.
Des images venues des pays de l’autre monde, des pays d’Europe et de ces peuples riches, riches d’une économie florissante, riches d’une histoire prestigieuse, riches de traditions solides...
C’est dire que chez les Casimir, dans le bidonville Manès, juste derrière le stade et le gymnase du même nom, chez ces Casimir, où, de père en fils, on ne savait que taper -avec un certain talent d’ailleurs- dans le ballon de football, la gymnastique, on ne connaissait pas.
C’est avec ses camarades de classe que le jeune Patrice découvrit qu’il était capable de réaliser quelques trucs qui étaient bien plus que “le casse-cou” ou “marcher sur la main” qu’il réussissait parfaitement lorsque avec ses copains, dans la cour ou dans la ruelle poussiéreuse devant la case, il s’amusait entre deux corvées de charoyage de l’eau.
À l’école, avec ses camarades de classe, Patrice eut un moniteur, dont le métier permit très vite de déceler les qualités pures du jeune garçon. La chance de Patrice, ce fut cela : avoir un moniteur qui lui permette de bien faire ce qu’il était capable de réaliser avant que, étonné par ses aptitudes, il ne se dise que, après tout, ce n’est pas désagréable, même s’il faut souffrir un peu, de ressentir cette extraordinaire sensation de bien-être
lorsque, aux barres fixes ou asymétriques, au cheval ou sur la poutre, on arrive à la parfaite maîtrise de son corps et à dompter le sens de l’équilibre, comme à la télé il a vu faire Nadia Commanecci.
Faire venir au gymnase d’autres Patrice Casimir ne suffisait pas. Il était aussi nécessaire de réfléchir aux propositions à faire pour que la gym devienne un sport à part entière...
La suite de l’histoire, on la connaît... Pour les générations d’aujourd’hui, tout semble couler de source. Pour ceux - les Joël Gauvin, Albert Mourvaye et autre Evenor Boucher - qui, à l’époque, ont eu à faire le choix et à l’imposer à un contexte qui ne comprenait pas forcément, oui pour ceux de l’époque, la gym au Port, Patrice Casimir à Barcelone, à Moscou, à Montréal ou à Bercy, ces centaines de petits et de plus grands aujourd’hui dans leur palais de la gym flambant neuf, encadrés par six ou huit moniteurs hautement qualifiés, oui pour ceux de l’époque, c’est là une satisfaction que nulle légion d’honneur ne saurait valoir.
Bien sûr, il a fallu que notre volontarisme trouve un terrain favorable auprès des dirigeants du club de gym dont - leur modestie m’oblige - je ne citerai pas les noms. Il a fallu que l’on trouve des responsables talentueux, disponibles, obstinés et exigeants qui, à force de foi, donnent à notre club l’envergure nationale qui est désormais la sienne.
Tout cela a produit un résultat dont nous sommes, les uns et tous les autres, très fiers.
(à suivre)
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